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- La Bretagne
La Bretagne est une région qui me semble être la plus riche culturellement de France, c’est complètement subjectif. Sa langue aux sonorités étrange, sa gastronomie unique, ses musiques reconnaissables, ses légendes aux origines britanniques… Bref, la Bretagne a des choses à nous dire. Situé en Armorique gauloise, la Bretagne est une région de 34 000m² dont son domaine internet est «.bzh ». La région est composée de 4 départements : les Côtes-d’Armor (22), appelé Côtes-du-Nord jusqu’en 1990, le Finistère (29), l’Ille-et-Vilaine (35) et le Morbihan (56). I- Histoire A- Préhistoire Commençons par le commencement. On retrouve en Bretagne, comme en Angleterre, un certain nombre de Dolmen, de tumulus et de Menhirs. L’utilité de ces choses est très controversée. C’était peut-être pour des rites druidiques, des sépultures ou bien comme une sorte de ‘phare de terre’. B- Invasion celte Au Vème siècle avant J.C., les pays celtiques s’étendent. Partant du centre de l’Europe, ils se répandent jusqu’au Royaume-Uni. C’est ainsi qu’en Angleterre, en Écosse, en Irlande, au Pays de Galles, et en Bretagne on a conservé la culture celtique et la racine de la langue. C-Moyen Âge La région entretient des relations particulières avec l’Angleterre et les autres pays avoisinants. La culture britannique se répand alors en Bretagne et y reste. La légende Arthurienne prend ses marques en Bretagne et notamment dans la forêt de Brocéliande, forêt qu’on associe plus à l’enchanteur Merlin et sa compagne possessive, la fée Viviane. Certaines théories racontent que la Bretagne (française) était vraisemblablement les terres d’Avalon pour les Bretons (anglais). C’est au Moyen Âge, en 939, que la Bretagne devient un duché sous Alain II de Bretagne dont son siège se trouve à Nantes. C’est pour ça que le château des ducs de Bretagne se trouve en Pays de la Loire. La fille de François II de Bretagne, Anne de Bretagne, épousa en 1491 le roi Charles VIII de France. Celui-là même qui meurt en se cognant la tête. La Bretagne devient française. D- Révolution française Pendant la Révolution française, les Bretons s’accrochent au gouvernement royaliste et certains rejoignent la Chouanerie. À ce moment-là et encore un peu après, les Bretons sont des paysans au service des seigneurs de la région ou de la région d’à côté. Les bourgeois normands et vendéens, qui pouvaient se le permettre, avaient des Bretonnes comme femmes de chambre. II- Géographie Aujourd’hui, la Bretagne est principalement paysanne en étant le principal producteur national. En effet, les zones rurales composent 90% du territoire, comprenant les champs et les forêts. Entre Brocéliande et Huelgoat, les forêts sont essentielles dans le tourisme de la région. Les plages ne sont pas si touristiques que ça au vu de la météo très capricieuse. A- Climat La Bretagne est entourée de mers. Son climat océanique est très venteux. La région est connue pour ses tempêtes impressionnantes chaque hiver. Mais il faut savoir qu’il ne fait pas froid. En fait si, il fait froid en été mais pas en hiver. Enfin si, il fait froid en hiver mais beaucoup moins que le reste de la France. En gros, la température d’une saison à une autre varie beaucoup moins que dans les terres. Cependant, le taux d’humidité est très élevé et ce n’est pas bon pour les rhumatismes. B- Paysages La partie armoricaine s’étale sur toute la région et même au-delà. Il s’agit du massif armoricain, une très très très trèèèèès vieille montagne, dont son point culminant est à moins de 400 m. Malgré cela, la Bretagne est la première région de France à obtenir le label de ‘Premier site classé de France'. Ses paysages sont magnifiques, ses villages aussi : Il y a 4 villages classés dans Les Plus Beaux Villages de France, un pour chaque région : Moncontour (22), Rochefort-en-terre (56), Locronan (29), Saint-Suliac (35). C- Activités maritimes La Bretagne est aussi connue pour la mer. Ce ne sont pas les plus grands ports du monde, bien que la pêche soit très active en Bretagne mais, par contre, il y a le port de Brest. C’est sous le Cardinal de Richelieu que Brest devient un port militaire. On y trouve le château de Brest et des chantiers navals, là où est né notre fier porte-avions Charles de Gaulle. L’aspect maritime et surtout militaire de la Bretagne ressort à plusieurs reprises dans le paysage. On retrouve des blockhaus un peu partout sur les plages et, à Camaret-sur-mer, la tour Vauban en crépit orange est visible. Un autre aspect maritime est celle de la recherche avec l’Ifremer dont le siège social se trouve à Plouzané dans le Finistère. L’Ifremer travaille en collaboration avec l’Océanopolis de Brest, l’un des plus grands aquariums de France avec 10 000 animaux et un programme de « Conservation Mammifères et Oiseaux Marins de Bretagne ». D- Autres activités industrielles La Bretagne possède d’autres entreprises dont beaucoup en lien avec l’agroalimentaire comme Triskalia ou encore la multinationale laitière Lactalis. III- Culture La culture bretonne est, comme je l’ai expliqué plus tôt, attachée à la culture celtique et britannique. On retrouve des légendes et des contes descendants des contes oraux. La légende Arthurienne, les korrigans et même, avec le christianisme, Saint Yves, le patron des Bretons. A- Les costumes Les costumes traditionnels bretons sont assez réputés parce que… ILS ONT LES CHAPEAUX RONDS… hm, pardon. Les Bretons portent principalement peu de couleur ou des couleurs sombres. Effectivement, les teintes coutent chères. Il y avait des bordures orange ou jaunes, des tabliers blancs ou pourpre mais globalement la robe des femmes étaient noirs avec une coiffe blanche. Pour les hommes, c’est pareil, une tenue noire, des vestons pouvant être de couleur et des chapeaux ronds avec un tissu qui pend à l’arrière… Oui, le logo des déménageurs bretons. Aujourd’hui, on s’imagine que la coiffe des femmes était des Bigoudènes mais en fait non, ce n’était qu’une minorité. Les coiffes étaient majoritairement basses avec des tissus qui pendouillent de chaque côté. B- Gastronomie J’ai faim. Alors on va parler nourriture. La gastronomie bretonne est beurrée. Très beurrée. Le plat le plus connu dans le monde est la crêpe. C’est tellement populaire en Bretagne que chaque village possède une crêperie. Je vais faire de la petite pub parce que je suis comme ça, par exemple la Crêperie Les Régates à Pléneuf-Val-André dans le 22. Mais la crêpe est moins bretonne que la galette. La galette est une crêpe dont la pâte est plus épaisse. Pendant longtemps, moi-même, je croyais que la différence était due à la farine utilisée. En effet, une crêpe, en Basse-Bretagne, est à la farine de sarrasin et la galette à base de farine de blé noir, farine 100% bretonne. Mais, en Haute-Bretagne, il s’agit de galette de sarrasin. C’est un long débat. Mais il n’y a pas de débat pour dire que la galette est salée (encore mieux si elle est à la saucisse) et que la crêpe est sucrée, enfin sucrée salée si on prend en compte le beurre dedans. En effet, le beurre en Bretagne est salé ou demi-sel. Le beurre doux était un sacrilège pour les Bretons. Ce n’est pas la première région de France à manger du beurre salé, cela vient du fait que le sel est un bon moyen de conservation et que, avec les marais salants de la région, le sel ne coutait pas trop chère. Vu qu’on est avec le beurre, parlons du kouign-amann, littéralement gâteau au beurre. Alors en fait, le kouign-amann, c’est une pâte feuilletée trempée dans 50 tonneaux de beurre et 3 Kg de sucre, tout ça mis au four à une température qui fait que le sucre et le beurre caramélise légèrement. C’est bon mais qu’est-ce que c’est gras. Sinon, en sucrerie moins grasse, il y a le palet breton, gâteau sablé toujours à base de beurre salé. Avec la farine de sarrasin ou de blé, on peut faire le far breton. Le far sucré est généralement avec des pruneaux et, bon, c’est une sorte de flan compact. Mais le plat breton, de Basse-Bretagne, par excellence n’est autre que le Kig-ha-farz ! Quand la France d’Henri IV a la poule au pot, quand le repas du dimanche pour la petite bourgeoisie française est le pot-au-feu, quand les Alsaciens ont le baeckeoffe, les Bretons ont le Kig-ha-farz. Vous avez compris le principe, il s’agit d’un plat à viande, des restes de viande, mijoté pendant longtemps pour le dimanche midi. Son tuc en plus : la farz. Vu qu’on ne fait pas que des crêpes avec la farine, elle sert aussi à faire une grosse pâte à crêpes de sarrasin ou de blé noir appelé farz. Elle cuit avec la viande et les légumes ce qui donne un bon plat chaud bien mijoté accompagnée de sa sauce Lipig, une sauce de beurre et d'échalottes. Bien évidemment, qui dit mer dit poisson et qui dit poisson dit pêche. Il n’est pas rare de voir un restaurant breton avec du maquereau à la carte ou même une bonne choucroute de la mer. Mais le poisson est moins régional que certaines boissons. Le cidre par exemple n’est pas breton, il est normand, mais la Bretagne produit beaucoup de cidre. Il y a d'autres alcools comme le kir breton, certaines bières bien locales (Lancelot, Coreff), du whisky à base de blé noir (EDDU) et surtout le chouchen, un alcool aux origines celtes. Mais comme les Bretons ne sont pas tous alcooliques, la brasserie Lancelot a lancé la marque de Breizh Cola et Breizh Tea, le Coca et Ice Tea bretons. Avec leur devise « le cola du phare Ouest », j’aime les calembours. Mais ne soyez pas jaloux, si vous êtes du Pays de la Loire, vous avez le Vendée Cola et l’Anjou Cola. C- Croyances, légendes et symboles Les croyances et les légendes sont pour la plupart Celtes et britanniques. Certaines croyances sont apparues avec le christianisme, d’autres sont associés aux druides. En Bretagne, on trouve beaucoup de contes qui parlent de Korrigans, des petits êtres malicieux équivalents aux fées ou aux lutins. La forêt de Brocéliande est bercée par des légendes autour de Merlin l’enchanteur ou de la Fée Morgane. On y trouve même une réplique d’Excalibur plantait dans un rocher. 1. Drapeaux et blasons : La Bretagne porte bon nombre de symboles notamment son drapeau : Le Gwenn-ha-du, littéralement le blanc et noir. Sa version actuelle date de 1923 et on y trouve 11 hermines, 5 bandes noires et 4 bandes blanches représentants les 9 évêchés de Bretagne. Qu’est que cela veut dire ? Tout simplement, la région possède 9 Eglises dans le sens où il y a 9 sièges d’évêques ou archevêques dont les 5 diocèses représentés avec les bandes noires. Mais avant cela, la Bretagne possédait un drapeau ou un écu intégralement rempli d’hermines comme celui de la province de 1532 ou encore un pavillon de la flotte bretonne : le Kroaz du (croix noire). Les blasons bretons comportent tous plus ou moins l’écu d’hermine comme celui de Quimper. D’autres villes ont des blasons qui rappellent la mer avec des poissons, des bateaux ou des encres de bateaux à l’image du blason de Douarnenez. 2. L'Hermine : L’hermine est le symbole clé de la Bretagne. Elle vient du duc Jean IV qui mettait un manteau de fourrure blanche d’Hermine. Le symbole est né à la suite d’une légende où Anne de Bretagne chassait. Elle et sa cour poursuivait une hermine blanche mais celle-ci, dans sa course, se retrouve face à une flaque de boue. L’animal se retourne et fait face à ses chasseurs préférant mourir plutôt que de salir sa belle fourrure argentée. Anne de Bretagne est impressionnée par ce courage et demande qu’on laisse la vie à l’hermine. Elle devient ainsi le symbole et fait naître la devise en latin « POTIUS MORI QUAM FOEDARI », en breton « Kentoc’h mervel eget bezan saotret » qui veut dire « Plutôt mourir que la souillure ». 3. Le Triskell : Un autre symbole populaire de la Bretagne est le triskel. Il s’agit d’un symbole celte à 3 branches symbolisant la triade des éléments : l’eau, le feu et la terre. D- Musiques et danses Pour finir, la musique bretonne est très propagée dans le monde et c’est la partie culturelle la plus visible de la Bretagne. La région possède un grand nombre de festivals et de fest-noz comme les Vieilles Charrues. La musique traditionnelle prend ses racines dans la musique traditionnelle écossaise ou irlandaise avec le biniou (cornemuse). La danse peut aussi trouver ses racines dans les claquettes irlandaises même si la danse bretonne se fait généralement en couple ou en ronde. Aujourd’hui la musique bretonne est popularisée avec des formations musicales comme le Lann-Bihoué de la Marine nationale. Elle s’est ensuite diversifiée et modernisée en mélangeant des sonorités rock ou punk. Le groupe folk rock breton le plus connu reste les Nantais Tri Yann dont les chansons sont connues dans la France entière, comme La jument de Michao, et reprises par Nolwenn Leroy. Ou encore le groupe de rock Matmatah qui vous invite à faire un tour à Lambé : Et même une variante punk de la musique bretonne avec Les Ramoneurs de Menhirs : Pour les festivals, les groupes à base de cornemuse ne manquent pas d’imagination et reprennent des musiques connues au biniou comme le fait les Groove boys : Sinon, ils restent dans les traditions avec des chants de marins comme Les Marins d’Iroise : Ou des artistes récents qui composent des chansons originales comme BRIN d’ZINC, un groupe qui mériterait un peu plus d’attention : Je sais que quand je parle de musique j’ai du mal à m’arrêter… Alors pour conclure cet article qui est déjà bien long je vous laisse avec une vidéo que j’ai réalisée à l’aide de deux vidéos trouvées sur Youtube avec Brest de Miossec en fond. Sources : Les pages Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Bretagne https://fr.wikipedia.org/wiki/Massif_armoricain https://fr.wikipedia.org/wiki/Brest https://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_Vauban https://fr.wikipedia.org/wiki/Galette_de_sarrasin https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%AApe https://fr.wikipedia.org/wiki/Anjou_Cola https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioc%C3%A8ses_de_Bretagne Paysages et villages : https://www.bretagne.com/fr/la-bretagne/son-environnement/massif-armoricain/point-culminant-bretagne https://www.abritel.fr/guides-voyage/destinations/locations-vacances-france/top-10-paysages-bretagne https://www.linternaute.com/sortir/nature/1070528-les-100-plus-beaux-paysages-de-france/1070534-belle-ile https://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/nos-villages/?locality_id=3030293&latitude=48.16667&longitude=-2.83333&latitude_min=&latitude_max=&longitude_min=&longitude_max=&locality=Bretagne%2C+France&thematic= Activités et cultures https://www.argedour.bzh/sant-erwan-saint-yves-patron-des-bretons/ https://wwz.ifremer.fr/ https://www.oceanopolis.com/ https://www.bretagne.cci.fr/economie-et-territoires/chiffres-cles/les-grandes-entreprises-bretonnes https://www.vieillescharrues.asso.fr/ Gastronomie, boissons https://www.breizhcola.fr/breizh-the-glace/ https://www.bieresbretonnes.fr/ https://lambig.bzh/les-alcools-bretons/ https://brasserie-lancelot.bzh/ https://www.facebook.com/creperielesregates/
- Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain
Une bonne note sur Allociné et pourtant un film très peu aimé. "Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain" est un film de Jean-Pierre Jeunet sorti en 2001 avec Audrey Tautou, et son visage qui avale vos âmes, en tête d’affiche dans le rôle de la protagoniste principale : Amélie Poulain. Pour commencer, le narrateur nous conte l’histoire de la jeune servante, Amélie Poulain. Le quatrième mur se brise encore plus quand elle répond à la caméra et au narrateur. Autant, j’ai dit que dans "Deadpool" c’était un point négatif : le personnage nous parle pour des facilités de scénario, autant dans Amélie Poulain, c’est un point positif : Amélie ne nous dit pas « je vais vous raconter mon histoire » mais elle raconte au contraire des détails qui se passent dans la ville de Paris, sans importance et qui n’ont aucun rapport avec la suite de l’histoire. Donc plutôt de se présenter, elle présente ce qui l’entoure et ce qu’elle observe. On a tout de suite une description du personnage : on sait qu’Amélie Poulain a une hypersensibilité auditive et qu’elle voit le monde différemment du commun des mortels. Elle ne s’intéresse qu’aux détails sans importance et nous avons sa vision du monde. Ouverture de la parenthèse ( Je reviens sur ma critique de "Deadpool". Ce film est mauvais. Je sais maintenant que le personnage brise le quatrième mur à cause des cartoons. Dans ces derniers, il avait conscience qu'il était dans un cartoon, que rien de grave ne pouvait réellement lui arriver et il pouvait donc faire tout ce qu'il voulait. Mais dans le film il ne prononce qu'une phrase en s'adressant à la caméra et en disant clairement qu'il est dans un film. Il impose une distance avec les spectateurs tandis qu'Amélie Poulain s'adresse avec intimité. Et puis, il aurait pu présenter son histoire différemment qu'en parlant à la caméra. A la Forrest Gump, par exemple : Après avoir planté son sabre dans sa victime, il aurait pu parler à son cadavre comme Forrest Gump parle à des inconnus sans que les gens lui répondent ou même l'écoutent. Là aussi, le personnage est tout de suite compris du spectateur. On sait que Forrest Gump est différent, qu'il voit le monde autrement. Mais Deadpool nous dit juste une fois qu'il est dans un film et ne maintient même pas le mur brisé le long du film. Fermeture de la parenthèse) Bref, "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" commence de manière originale. La mise en avant des détails inutiles nous permet de nous concentrer sur eux et de remarquer que rien n'est laissé au hasard dans le film. Des marquages au sol, un pigeon dans une ruelle, une flaque d'eau au bord du trottoir... Tous ces détails ont quand même une importance. Certains d'entre eux servent de transition d'une scène à une autre, d'autres permettent de décrire la scène, son environnement et le temps qu'il fait. Mettre en avant les détails permet au réalisateur de faire des erreurs de raccord dans le scénario principal. Il peut y avoir un certain manque de logique on ne s’en rendra pas compte puisqu’on nous parle avant tout d’une fissure dans un mur. C'est une technique de magicien : se concentrer sur quelque chose pour faire diversion. C'est certainement l'une des choses qui donnent la mauvaise réputation au film. Malgré une note moyenne à bonne sur Allociné, j'entends souvent du mal de ce film. Il y a très peu d'action et tout est dans l'observation qui est une chose très passive pour un film. L'héroïne étant particulière, on ne s'identifie pas à elle. Et surtout, il s'agit d'une comédie romantique française. Rien que ça et le film perd toute sa crédibilité. La romance est assez cucul la praline et les comédies romantiques en général n'ont jamais eu beaucoup de succès. Malheureusement... Mais dire que le problème vient de la caractérisation de l'héroïne revient à douter du succès de l'incroyable "Forrest Gump". En effet, les deux personnages ont des points communs. Leurs manières de voir les choses et de communiquer sont assez proches. Cependant, "Forrest Gump" est sorti en 1994 et "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" seulement 7 ans après. Tous les spectateurs, se rendant compte de l'originalité du personnage principal, connaissent déjà Forrest Gump et les nombreux drames qu'il a vécu et traversé. Il a fait face à des sombres réalités qu'Amélie ne rencontre jamais. Et c'est ça qui rend le film pas bon. Malgré les avis qui divergent, tout le monde reconnaît le talent d'Yann Tiersen. Responsable de la bande-son du film, notamment de "La valse d'Amélie", la musique nous rappelle la ville de Paris qui est centrale dans le film. Raison de plus d'avoir une comédie romantique et non un drame : Paris, surnommée "la ville de l'amour", est associée à la romance depuis très longtemps dans divers arts. Le long-métrage d'animation "Un monstre à Paris" contient les mêmes thèmes et renforce le romantisme de la capitale. En bref, ce n’est pas un film que tout le monde peut apprécier. Si vous n’aimez pas les films romantiques vous risquez certainement de vous ennuyer encore que ça serait pire sans le narrateur. Sa réalisation est bien pensée et originale et le personnage sort de l’ordinaire à l’instar de Forrest Gump. Avec une histoire cucul la praline et une excellente bande-son, c’est un film à regarder, enroulé dans un plaid avec un chocolat chaud entre les mains. Sources : https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27063.html https://www.madefrance.fr/blog/75-pourquoi-paris-est-elle-la-ville-de-l-amour https://homeselect.paris/paris-en-poesie/
- Les spectacles des comédies musicales
"La légende du roi Arthur", "Romeo et Juliette", "Robin des bois" et "1789, les amants de la Bastille". Ces derniers temps, j'ai eu la curiosité de regarder des comédies musicales. J'ai regardé les vidéos enregistrées des spectacles en question. Les comédies musicales sont très intéressantes en matière d'art. Elles mélangent plusieurs arts autant le théâtre que la musique. Et quand il s'agit d'un spectacle récent, on a aussi des effets techniques et des jeux de lumière. Je suis une scientifique qui aime les effets techniques dans un spectacle. Beaucoup. Commençons par la critique de "La légende du roi Arthur : Quand l'amour change le cours de l'histoire". Ce spectacle musical de 2015 nous est offert par Dove Attia, un producteur franco-tunisien déjà connu pour "Mozart, l'Opéra Rock" en 2009. D'ailleurs, dans le rôle principal on retrouve Florent Mothe, alias Antonio Salieri dans "Mozart, l'Opéra Rock" qui interprète Arthur, et Camille Lou pour le rôle de Guenièvre. Les chansons sont écrites par Zaho accompagnés d'autres personnes notamment Orelsan. C'est ce qui m'a lancé dans ma période comédie musicale. J'ai beaucoup apprécié que ce soit l'histoire, les musiques et les costumes. Je voulais la regarder pour une chanson : "Auprès d'un autre" et comprendre le fil conducteur qui mène à cette chanson. La comédie musicale fait ressortir le personnage de Méléagant de manière sublime. Fabien Incardona interprète le rôle de l'antagoniste qui, dans la légende, enlève Guenièvre et se fait tuer par Lancelot. Ce qui globalement est respecté dans le spectacle en plus d'y rajouter la nuance qu'il est fou amoureux de Guenièvre ce qui complexifie le personnage et le rend très intéressant. Sans oublier que son interprète a une voix exceptionnelle. Je vous ai dit que j'adore ses chansons ? "Tant de haine", une chanson qui n'est pas présente dans le spectacle : Le défaut serait l'histoire de Morgane, sublimement bien interprété par Zaho, cet antagoniste, à l'histoire bouleversante, a le défaut qu'on répète son histoire dans deux chansons même trois. Et elle n'a pas changé entre-temps. Ce qui rend le tout répétitif. Pour les chansons de Méléagant, je trouve dommage que la mélodie de "Un nouveau départ" est si peu de "metal" dans l'âme. On pourrait remplacer les paroles par des choses plus optimistes et les faire chanter par le personnage de Merlin ça reviendrait au même.... Même sans changer toutes les paroles ça marcherait. La mélodie est très peu sombre comparée aux personnages. Ce qui m'a le plus marqué c'est le final sur "Auprès d'un autre". Cette fin laisse un peu sur ma faim mais en même temps elle laisse sur une note de désespoir et au début de la folie du roi : Dans certaines sources, notamment Kaamelott, le roi Arthur plonge dans une folie dont la seule issue a été la guerre et la bataille contre son propre fils. Donner une vraie fin à la légende serait justement par la mort du roi mais, problème chronologique, il faut attendre que Mordred grandisse et le spectacle ne peut pas se permettre une telle ellipse. Et puis ça permet à la libre interprétation de la suite de la part des spectateurs, d'imaginer le pire ou le meilleur ou même de rester sur l'une des plus belles musiques de la comédie musicale. Il y a la présence d'un comic relief qui rafraichit le tout. Il reste discret et n'intervient que rapidement sans briser l'ambiance de la scène. Par contre, en ce qui concerne le personnage de Merlin, c'est dommage de commencer par un effet spécial pris du spectacle des Vikings du Puy du Fou, surtout que de manière immobile ça rend moins bien. Heureusement, plus tard, il disparaît de manière beaucoup plus classe, ils se rattrapent bien. Merlin reste un personnage très intéressant mais il est encore peu exploité dans la comédie musicale. Après tout, il peut avoir sa propre histoire à côté (les dieux, les dragons, ses pouvoirs d'enchanteur, son amour avec la fée Viviane...). Bref, j'étais loin d'être déçue. La légende est respectée, les chansons suivent une suite logique et les dialogues entre les scènes permettent à une bonne compréhension de l'histoire. Et les costumes sont beaux. "Roméo et Juliette, de la Haine à l'Amour", comédie musicale de 2001 de Gérard Presgurvic, est adaptée avec légères modifications de la pièce de Shakespeare. 2001, ça commence à dater. Il est vrai que la comédie musicale a mal vieilli, certaines chansons avec. Ce n'est pas encore le cas pour "Les rois du monde". J'ai trouvé les costumes moins impressionnants que pour "La légende du roi Arthur". Par contre, la présence de la mort, que je préfère appeler Banshee pour des raisons personnelles et longues à expliquer, est très intéressante et bizarre à la foi. C'est un truc à Shakespeare ça, bien que je n'en sois pas sûr, je n'ai pas lu la pièce, de mettre des fantômes pour montrer que le destin de ces personnages finalement c'est lui qu'il le décide. C'est la Banshee dans Roméo et Juliette, c'est le fantôme de l'ancien roi dans Hamlet. Donc la Banshee est une image foooort présente tout au long ce qui la rend assez particulière. Intéressante et très Artistique mais aussi très ch**nte à la longue. Et puis, je n'ai pas lu la pièce mais ils sont si bêtes que ça ? Partons de la fin : pourquoi Juliette meurt ? Elle se suicide parce que Roméo s'est suicidé ou laissé mourir. Pourquoi s'est-il suicidé ? Parce qu'il pensait que Juliette s'était suicidée. Pourquoi pensait-il qu'elle a mis fin à ses jours ? Parce qu'elle a fait semblant d'inhaler un poison pour qu'il revienne. Heuuuu, oui. Non, en fait non. A la place de Juliette on aurait tous décidé de fuguer pour le retrouver. Alors certes, elle a envoyé un message pour prévenir Roméo, celui-ci n'étant jamais réceptionné puisque, c'est Shakespeare qui décide après tout c'est lui l'auteur. Mais comme je ne sais pas où la comédie musicale a fait ses modifications, impossible de savoir si la mort des personnages et leur logique sont différentes de la pièce originale. Cependant, d'après le spectacle, la mort "aspire" la vie de Roméo. La chanson dit clairement qu'il se suicide mais la danse montre plus une mort suite à la fatigue ou la faim due à ses jours de cavale quand il a été banni. Finalement, dans ce point de vue-là, au courant ou non, il serait mort. On peut donner cette théorie pour rendre l'histoire plus logique. J'ai quand même lâché une petite larme à la fin, le spectacle n'était pas mauvais. Bien que je trouve dommage que l'amour à sens unique de Tybalt, interprété par Tom Ross, soit très peu utilisé : une phrase, une chanson et encore c'est un solo où il explique ses sentiments. Pareil pour le père de Juliette interprété par Sebastin Chato. Il n'apparaît concrètement qu'à la fin mais en une chanson le personnage réussit à nous toucher. Pour les costumes, je les trouve mal fait mais parce qu'ils sont simplistes et très épurés. En général, il ne s'agit que d'une sorte d'uniforme unie dans la couleur représentant la famille. Ça a le mérite d'être efficace. Mais pour les parents et surtout ceux de Juliette il y a un bel effort. Une jolie robe pour la mère et des vêtements imposants caractéristiques du personnage du père. Inversement, la robe de bal de Juliette est... Belle oui mais d'après la chanson elle est fine et légère. Dans le spectacle elle est bien bombée donc loin d'être fine et ne semble pas légère du tout. Bref, bien que ce soit une comédie musicale qui date aux chansons très caractéristiques du début des années 2000, elle reste tout de même bien réalisée. "Robin des Bois" est une comédie musicale de 2013 créé notamment par Lionel Florence et Patrice Guirao mais aussi tout un tas de monde dans la production. Mais pas Dove Attia. Cette comédie musicale a eu, je trouve à titre personnel, beaucoup de publicité et a été tant attendu puisque le rôle principal est tenu par M. Pokora. Même si je trouve que le personnage de Robin des Bois est moins principal que celui de Adrien, joué par Sacha Tran. C'est moi ou ils en avaient si peu à foutre de l'histoire ? Bon déjà à la différence des deux autres, c'est une adaptation libre de Robin des bois qui raconte plutôt la suite des aventures. C'est un bon point mais du coup ça veut dire qu'on ne connaît pas l'histoire et qu'il faut donc nous l'expliquer. Déjà, ça dure tout juste 2h contrairement au 2h30 des deux premiers, 30 minutes en moins qui font la différence. Ensuite, entre chaque chanson, on a des scènes. C'est normal, c'est le but de la comédie musicale. Mais ces scènes n'ont pas forcément de dialogues, très peu voir aucuns et surtout on ne voit pas grand-chose qui fasse avancer l'histoire. On passe plus de temps à voir l'installation du décor que même les danses et les chansons elles-mêmes. Alors, il n'y a pas à dire, ces décors seront d'une utilité technique avec des effets artistiques spectaculaires : un spectacle de lumière, des acrobaties et des ombres chinoises. Puis les chansons qui parlent d'un état et non d'une action. Les actions qui sont très rapides... Il faut attendre la moitié de la comédie musicale pour avoir le début de l'intrigue. Heureusement que le personnage d'Adrien est là pour mener l'histoire. Ce qui fait de lui le personnage principal. Quand Robin se fait emprisonner, on a le droit à une partie comique. De la comédie qui arrive au bout d'une heure avec un anachronisme et des blagues qui semblent improvisées. De plus, les personnages de cette scène ne ressortent qu'à ce moment-là et tout le reste est sérieux et centré sur... Rien ? Ils en avaient si peu à foutre ? Il y a très peu de dialogues, on enchaîne les chansons parfois sans comprendre le rapport. Et les ombres chinoises étaient une bonne idée mais pourquoi des géants ? Le monde semble magique mais on n'a aucune explication. Ce qui nous permet d'en déduire cela c'est les danses avec les nymphes et les ailes d'anges. Du coup, je n'ai pas trop compris. Mais inversement, les costumes sont beaux, les interprètes sont très doués et les danses acrobatiques sont magnifiques. Donc résumons, on a une comédie musicale avec de belles chansons et un interprète très connu qui est le personnage principal mais qui n'a rien à voir avec l'intrigue principale. Ce n'est donc pas le personnage principal. Il s'agit d'une histoire qu'on ne comprend pas et qu'on ne connaît pas ce qui laisse dans l'incompréhension totale. Il y a des passages de scènes à une autre trop longues et vides même parfois inexistantes. Et surtout la meilleure chanson, à titre personnel, reste Gloria interprété par Vincent Niclo qui n'est pas présent dans le spectacle. Bon, il y a aussi frère Tuck et c'est le seul personnage bien mais qu'à pas son histoire donc on s'en fout. Alors... Ce n'est pas parce que M.Pokora est en tête d'affiche que votre comédie musicale va être bien ! En fait c'est même le contraire puisqu'on a plus l'impression que c'est une publicité de manière à que les gens viennent voir la comédie pour M.Pokora. Mais je n'aime pas du tout. Je n'ai pas du tout apprécié la comédie musicale. Je n'ai rien compris de l'histoire et je n'ai trouvé aucun rapport logique entre certaines chansons. Le seul point fort du spectacle : les danses. Chorégraphiées par un tas de gens, elles sont sublimes. Mais, le principe d'une comédie musicale ce n'est pas de raconter une histoire en chanson ? Parce qu'il manque le principal... L'histoire ! A 1h30 de visionnage je vous avoue j'en avais terriblement marre. J'avais l'impression que c'était terminé mais en fait non et je n'ai pas compris pourquoi ça continuait. Arrêtez ce suppliiiice T-T Inversement, la comédie musicale de "1789 : Les Amants de la Bastille" présente des transitions sublimes d'une scène à une autre que ce soit par les décors ou des dialogues voir même des danses entières consacrées à la présentation de la scène suivante. Le spectacle date de 2012, soit peu de temps avant "Robin des Bois", et pourtant la réalisation est géniale. J'aime moins les musiques mais c'est un avis subjectif et je n'aime pas non plus les interprètes sauf Camille Lou, qui joue très bien son rôle de Olympes du Puget. Ce qui explique son second rôle principal dans La légende di Roi Arthur. Les musiques sont moins marquantes, les danses sont assez jolies et pour les costumes ils sont bien mais c'est difficile à dire. Après tout, l'époque laisse peu de place à l'imagination de la conception des costumes. Ils arrivent à rendre tous personnages nuancés. Ce qui veut dire pas de méchants ni gentils sauf pour quelques personnages qui seront tournés à la dérision. C'est un très bon moyen pour adoucir les crimes mais aussi les rendre à la fois insignifiants et très peu sérieux. Il y a de l'action et l'histoire est bien comté notamment grâce aux transitions. La mise en scène est très bien réussite avec quelques reprises de tableaux connus comme le "Serment du Jeu de paume". J'ai remarqué au niveau des musiques que dès qu'on parle du nouveau régime républicain, les musiques sont plus électroniques avec synthétiseurs et modifications de voix. Mais c'est le cas surtout quand c'est Robespierre interprété par Sébastien Aigus qui chante. Donc est-ce volontaire ou non de montrer la révolution et le modernisme par la musique ? Je ne sais pas. Les danses permettent de comprendre certaines métaphores de textes ou au contraire renforcer la métaphore. Les chorégraphies sont bien réfléchies. Au niveau des personnages, Marie-Antoinette, interprétée par Roxane Le Texier, possède une évolution. Au départ, il s'agit d'une femme égocentrique et vaniteuse mais elle devient rapidement attachante par la perte de son fils et surtout l'acceptation de sa mort. Et pour les comiques antagonistes, on a Yamin Dib qui joue le rôle d'Auguste Ramard. Ce personnage burlesque sert à se moquer de l'ensemble des contre-révolutionnaires et nobles. Par contre, bien qu'elle soit très jolie, je n'ai pas compris le sens des paroles de la chanson principale : "Ca Ira Mon Amour". Pour le contexte, la chanson est chantée par Rod Janois dans le rôle de Camille Desmoulins, un avocat et journaliste qui, dans la scène de la chanson, écrit les décrets de la Révolution. On sait qu'il est marié mais dans la scène il n'est accompagné que d'une danseuse symbolique. Du coup, je ne comprends pas le titre de la chanson. Mais il n'y a pas à dire dans l'ensemble c'est une comédie musicale très bien pensée à n'en point douter de la part de son réalisateur, Dove Attia. Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Robin_des_Bois_(com%C3%A9die_musicale) https://fr.wikipedia.org/wiki/La_L%C3%A9gende_du_roi_Arthur https://fr.wikipedia.org/wiki/Rom%C3%A9o_et_Juliette,_de_la_haine_%C3%A0_l%27amour https://fr.wikipedia.org/wiki/1789_:_Les_Amants_de_la_Bastille https://fr.wikipedia.org/wiki/Dove_Attia Je regarderais peut-être d'autres comédies musicales...
- Le danger et l'effet de surprise
La mise en place d'une intrigue et le dénouement de cette intrigue... Je me rappelle du premier poème qui m'a marqué. J'étais à l'école primaire, j'avais déjà appris les fables de La Fontaine par cœur sans pour autant les avoir retenus. Mais un poème a marqué particulièrement mon esprit : "C'est un trou de verdure où chante une rivière. Accrochant follement aux herbes de haillons..." "Le Dormeur du Val", sonnet en alexandrin créé par le jeune Arthur en 1870, a été simplement traumatisant pour l'enfant que j'étais. Lisant le début et tout le poème, je m'imaginais la scène : Un coin de nature verdoyant où les oiseaux chantent. Les termes "un enfant malade", "pâle" ou encore "froid" me paraissaient bizarres mais sans comprendre l'impact qu'ils avaient et sans que ça ne salisse la belle petite scène que je voyais jusqu'au dernier vers "Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit." Là, c'était le choc et la révélation. C'est en l'étudiant que j'ai compris l'intérêt des adjectifs. Et plus sérieusement c'est en grandissant que j'ai remarqué que la fin était prévisible depuis le début. C'était un choc autant du côté artistique que psychologique. J'ai appris qu'une oeuvre pouvait nous surprendre avec le danger sans que nous, spectateur, puissions le voir mais seulement le pressentir. Et psychologiquement, ça m'a fait remettre en question sur tous les imprévus qui peuvent arriver dans une vie, tous les dangers possibles et la peur qu'elle génère. C'est en imaginant le pire, en essayant de supposer un potentiel danger, qu'on a peur. Et pourtant je me suis laissé avoir par un simple poème. Je n'ai pas du tout imaginé le pire avant de connaître la réalité. La mort de la mère de Bambie est tout aussi marquante pour la même raison que toute la mise en scène nous fait penser au pire. Bien qu'on ait senti le danger arriver, le coup de feu et le silence mettent fin à nos peurs pour laisser place à la tristesse. Ce qui fait que le danger était encore plus grand dans cette scène, c'est que, malgré l'évidence de la présence de ce dernier, on ne le voyait pas. Et c'est ce qui pousse nos craintes encore plus loin : sentir un danger arrivé est une chose mais faudrait-il pouvoir le voir arriver. Sensation que je déteste. C'est une angoisse de ne pas savoir et de ne rien voir comme c'est une angoisse d'attendre le pire et l'inévitable. Les films d'horreur et les thrillers jouent avec ça. Et je n'aime pas les films d'horreur. Je ne peux pas détailler plus sur les films d'horreur. J'en ai vu qu'un et il me sera suffisant pour le reste de ma vie. "Paranormal Activity" : Bon, il est médiocre comme film mais il joue quand même avec l'attente du danger. Lorsqu'une énième nuit commence, les deux protagonistes dorment. Connaissant déjà les choses étranges qui se déroulent la nuit, on s'attend à que ce soit pareil voire pire cette nuit-là. Alors que la caméra tourne, on est dans l'attente du danger. Jusqu'à qu'il arrive et que l'adrénaline de notre corps nous donne des effets secondaires. On a senti le danger arriver, sans le voir, et quand ce "danger" a frappé, il nous surprend toujours. Enfin, surprendre est un joli verbe mais j'entends par là qu'il fait l'effet escompté, on va dire. Il en va de même autrement. On peut attendre le danger pour rien. Je ne connais pas les films d'horreur mais je suis sûre qu'il y en a un qui comprend des scènes angoissantes et pourtant rien arrive. Et inversement, pour les screamers notamment, on a une scène qui ne laisse paraître aucun danger, dont on ne s'attend pas à avoir un danger, et en fait il est bien présent. Ça, c'est une surprise qui fonctionne bien. Que ce soit pour les films d'horreur ou pour tout autre genre d'ailleurs. On peut prendre une comédie romantique par exemple : C'est Lea, elle était banale mais à présent elle sort avec le sportif du bahut, Max. Tout se passe bien parce qu'on est à la deuxième partie du film et qu'on sait très bien que Rebecca, la blonde ultra-jalouse, va s'en prendre à Lea et foutre le bordel dans sa relation. On s'y attend parce que les codes de ses films font qu'on s'y attend. Mais admettons la scène suivante : Max vient de gagner un match et il en profite pour faire venir Lea au milieu du terrain et l'embrasser devant tout le monde pour officialiser leur relation. C'est beau, c'est magique, tout le monde est content, tout le monde est heureux, tout le monde est BEAU. Bref on ne s'attend pas à que Rebecca allume le grand écran géant que tout lycée qui se respecte à sur son terrain de foot pour y publier des images compromettantes de Lea. On n'a pas senti le danger arriver, on ne l'a pas vu arriver et pourtant il est bel et bien là : c'était un film de m*rde... Il est vrai que j'ai pris un mauvais exemple et c'était volontaire. On s'attend tous que Rebecca fasse une couille à la deuxième partie du film. Ce n'est plus une surprise, plus un danger et encore moins une peur. C'est ce qui rend ce genre de comédie romantique un peu... Heeee... Mal notée ? J'ai parlé des films, des poèmes. Mais dans les romans ? He ben c'est pareil. L'intérêt d'écrire une histoire est de savoir ce qui va se passer sans que le lecteur puisse y soupçonner quoi que ce soit tout en y laissant des indices. C'est très complexe, il n'y a pas de doute. Je trouve, assez personnellement, qu'une histoire est une bonne histoire quand, arrivée à la fin de celle-ci je me dis, "oh mais en fait j'aurais pu le savoir depuis le début". C'est l'effet de surprise PAR-FAIT. Parce qu'un autre effet de surprise serait de ne laisser aucune trace, aucun indice de ce qui va arriver et sortir la surprise en claquant des doigts. Je n'aime pas ça. Malheureusement trop présent un peu partout. C'est ce que Rimbaud n'a pas fait avec son poème. Les indices étaient présents et déstabilisants rendant l'effet de surprise encore plus émouvant. En musique, l'effet de surprise est plus compliqué alors on s'aide des paroles. Florent Pagny chante "le soldat", un texte qui s'empire couplet après couplet tout en restant dans la scène de la guerre. Le spectateur s'attend à cette scène crue qu'est la guerre mais il ne s'attend pas à que le dernier couplet n'ait aucun rapport avec la guerre : "Ma très chère Augustine, j'aimerais te confier Nos plus beaux souvenirs et nos enfants rêvés Je crois pouvoir le dire nous nous sommes aimés Je t'aime une dernière fois" Ce couplet est rempli uniquement du sentiment amoureux du soldat. Et le dernier vers "je t'aime une dernière fois" fait l'effet des deux trous rouges sur le côté droit. C'est peut-être même pire que les trous rouges : Ces trous sont évidents, le soldat est mort, on le sait. Alors que le texte de Florent Pagny continue de suggérer encore. On peut être dans le déni et ne pas y croire ou être réaliste et se dire que le danger a frappé. Finalement, tout ceci pour expliquer pourquoi je n'aime pas les films d'horreur et les thrillers. Mais surtout pour montrer ce qu'est un effet de surprise et comment on peut mentionner un danger dans une oeuvre. Bien évidemment, je ne suis ni une artiste ni une connaisseuse professionnelle. Il ne s'agit de là que de mon avis personnel sur ce que je trouve être l'intérêt principal d'une œuvre. Quand on veut écrire un livre ou faire un film, il faut se mettre à la place du spectateur, supposer l'intrigue sans la dévoiler... Sacre-bleu, je ne sais même pas comment faire ça !
- La légende Arthurienne en bref
L'arbre généalogique de la légende. Je ne vais pas vous raconter ce que vous savez déjà. Mais après plusieurs recherches avec des sources qui se contredisent sans cesse, j'ai pu faire la généalogie d'Arthur. Alors, laissez-moi vous présenter la famille du Pendragon. Je signale que j'ai dû faire une moyenne entre les points communs des différentes sources que j'ai. C'est loin d'être une réalité, surtout quand on doute de l'existence du roi Arthur, et vous pouvez très bien ne pas être d'accord avec et avoir votre propre version. N'hésitez pas à partager votre avis, ceci dit. Tout commence avec la reine Ygraine, Igerne ou Ygerne ou encore Igerna selon les traductions. Elle a comme époux Gorlois. Elle l'aime ou elle ne l'aime pas, tout dépend des versions. Dans tous les cas, de ce mariage, au moins une fille née. Mais pour la cohérence, on dira que 3 filles y sont nées : Morgane, la fée, Morgause, ou Anna, et Elaine, que personne ne connaissait jusqu'à présent et pourtant y a pleins d'Elaine dans la légende. Uther, gentil personnage qu'il est, viole Ygraine et tue Gorlois. Il devient ainsi roi de Bretagne et l'époux forcé d'Ygraine. Dans certaines sources, on parle d'une romance réciproque entre Ygraine et Uther. Mais en fait, il ne s'agit que d'une seule source : "La trilogie des elfes" de Jean-Louis Fetjaine. Si vous aimez les légendes arthuriennes et l'univers médiéval et fantastique, lisez-le. Et vu que Uther est tout à fait agréable, il viole aussi Elaine. Quitte à se faire la mère autant se taper la fille. Bref, à la suite de son viol, Ygraine donne naissance au légendaire Arthur. Le futur roi a un frère, Madoc, ou Madog aussi appelé Erich Adrien selon les sources, et une sœur Gancia. Mais ils n'apparaissent pas trop dans les légendes. Dans la légende, Morgane rencontre Merlin et s'entraîne à la magie avec lui. Elle devient son disciple et c'est ainsi qu'elle acquiert ses dons féeriques. Elle est folle amoureuse de son demi-frère Arthur, en sachant ou non son lien de parenté avec. Leur liaison incestueuse donne naissance à Mordred. Ce même Mordred, futur chevalier de la table ronde, qui tue son père lors d'un duel. Mais, Arthur tire l'épée de son rocher, devient roi et épouse la reine Guenièvre. Leur couple est censé être un exemple de romantisme mais comme on sait que Guenièvre trompait le roi avec Lancelot, on a des difficultés à trouver des sources qui exploitent une quelconque romance entre eux. Dans certaines sources, Lohot est le fils de Guenièvre et Arthur mais il meurt rapidement. Cela a rendu Morgane extrêmement jalouse. Surtout quand elle connaît l'origine de la naissance d'Arthur. À Brocéliande, c'est un autre de ses amants qui lui était infidèle. Et à la suite de ça, elle épouse de force Urien. C'est avec lui qu'elle donne naissance à Yvain, le chevalier au lion. Morgane va doucement tomber dans la folie et devenir la sorcière qu'on connaît tant. Oui, c'est plus une sorcière qu'une fée. Elle n'a de fée que son âme immortelle. Âme qui lui est attribuée pour devenir l'entremetteuse avec la mort. Elle emmène l'âme des mortelles sur l'île d'Avalon car elle est la seule à y connaître le chemin. Morgause déteste Arthur. C'est comme ça. Tout de lui l'insupporte. En même temps, elle apprécie beaucoup sa mère et forcément ce n'est pas la naissance d'Arthur qui a rendu Ygraine heureuse. Parfois, les contes font de Morgause et Morgane la même personne. Parfois elles sont sœurs ou justes demi-sœurs. Dans tous les cas, Morgause épouse le roi Loth. Un roi connut pour être facilement manipulable et céder beaucoup de choses à sa femme. C'est comme ça que Camelot a de mauvaises relations avec l'Orcanie. Ils ont un fils, Gauvain. Ce chevalier de la table ronde est très proche de son cousin Yvain. Ils vivront dans plusieurs histoires des aventures où leur courage sera mise à l'épreuve. Yvain sera le chevalier servant qui sauve la belle Laudine d'après Chrétiens de Troyes. Gauvain a d'autres frères : Agravin, Gaheris et Gareth. Bref, les chevaliers se réunissent autour de la table du roi Arthur pour faire un pique-nique. Le frère d'Arthur est complètement inutile partout mais sa soeur, Gancia, est l'épouse de Lambert II qui deviendra roi de Bretagne à son tour. On peut rajouter du piment dans l'histoire ! Car à la suite du viol d'Elaine, il est possible qu'elle ait eut un enfant. Un chevalier de la table ronde ou bien Morgane dans certaines sources. Ce qui fait de Morgane la fille d'Uther et d'Elaine, la petite-fille d'Ygraine, amoureuse de son beau-frère qui n'est rien d'autre que son oncle ! Woaw, je ne comprends pas ce que je dis. Accessoirement, Merlin est enfermé à jamais dans Brocéliande parce que Viviane, son aimée, est une fée légèrement possessive. Cette même fée, aussi dame du lac, a pris sous son aile le petit Lancelot du lac, fils d'une autre Elaine, en lui transférant quelque don de magie. Elle espérait ainsi voir Lancelot comme l'un des meilleurs chevaliers de la table ronde mais bizarrement ça n'a pas été un si grand succès. Bon, je crois que j'ai fait le tour de la généalogie d'Arthur. Celle-ci change sans cesse et est remaniée selon le bon plaisir des réalisateurs et des romanciers. Dans la série "Kaamelott", Arthur n'a aucun lien de parenté avec Morgane, la fée qui doit l'emmener sur Avalon le jour de sa mort. Mais à part ça, tout le reste est cohérent. Dans la série "Merlin", Morgane et Morgause sont belles-sœurs et c'est la seconde qui est sorcière et qui apprend la magie à Morgane. Chez Disney, Arthur ne semble pas d'être de lignée royale. Chrétien de Troyes raconte l'épopée des chevaliers de la Table Ronde et Geoffrey de Monmouth raconte l'histoire DES rois de Bretagne à l'origine de la légende... Le mythe du roi Arthur restera encore longtemps dans nos mémoires. Sources : https://mythologica.fr/medieval/personnage.htm https://gw.geneanet.org/loic15?lang=fr&n=de+l+ile+de+bretagne&oc=0&p=arthur+roi+arthur https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=d+armorique&oc=0&p=artus https://fr.wikipedia.org/wiki/Roi_Arthur https://gw.geneanet.org/juillie?lang=fr&n=pendragon&oc=0&p=arthur https://www.babelio.com/livres/Fetjaine-La-trilogie-des-elfes-Integrale/978306
- Akame ga Kill!
Je n'aime pas les Shonen mais je vais vous expliquer pourquoi. « Akame Ga Kill ! », ou plus exactement « Red Eyes Sword : Akame Ga Kill ! », est un manga Shonen écrit par Takahiro et dessiné par Tetsuya Tashiro. Prépublié dans Gangan Joker, un magazine de Square Enix, il est sorti en 2010 au Japon et en France avec Kurokawa en 2014. Il s’agit d’un manga d’action gore et fantastique qui raconte l’histoire d’une organisation secrète d’assassins qui se battent contre l’Empire corrompue. Tout cela est conté en 15 tomes et adapté en animé avec 24 épisodes. La série connaît des suites avec « Red Eyes Sword Zéro », un Seinen en 10 volumes, et « Blue Eyes Sword : Hinowa Ga Crush ! », un Seinen encore en cours aujourd’hui. Synopsis : L’histoire parle de Tatsumi, un villageois, qui rejoint la capitale pour trouver de l’argent afin d’aider son village. Il part accompagné de deux de ses amis mais ils se séparent et, une fois à la capitale, le garçon va tout de suite faire face à la corruption et aux nombreux meurtres. Il retrouve ses amis morts, torturés par des riches narcissiques et Tatsumi rejoint très vite le NightRaid, une organisation d’assassins qui tuent les responsables de ces nombreux crimes. Critique : Avant de m’étaler sur l’histoire plus que ça, je préviens que j’ai vu l’animé et ensuite le manga. Je préviens aussi qu’il y aura BEAUCOUP de spoil. Maintenant, place à la critique… Les débuts des mangas et de l’animé sont très ressemblants. Pendant plus de la moitié de l’histoire, les deux ne diffèrent en rien. Dans les deux, on commence par la présentation rapide de deux personnages qui disparaîtront très rapidement. En plus d’être mort, ces deux personnes seront à peine mentionnées dans toute la suite. - Après cela, on sait de manière pas du tout discrète que la capitale est plongée dans la corruption et le crime. Alors qu’au départ c’était sous-entendu que la corruption était discrète et qu’il était impossible de trouver un véritable responsable. - Ensuite, on rencontre le NighRaid et on apprend plus sur les membres et leur objectif avec des armées étrangères ou je ne sais quoi puisqu’on ne saura jamais rien sur eux. Il semblerait que le pays dans lequel l’histoire se déroule est en guerre mais ne vous inquiéter pas ce sera très discret. - Le NighRaid est donc une organisation très discrète d’assassins qui vivent dans un putain de manoir éloigné de la ville… Ce n’est pas parce que c’est en dehors d’une ville que c’est discret mais admettons. - On rencontre donc plusieurs personnages qui seront tous intéressants et le sont plus selon les chapitres. On apprend aussi l’existence d’armes divines. On sait qu’il en existe une quarantaine eeeeeet on ne les aura jamais toutes. Ne vous inquiétez pas leurs histoires, leur origine et tout le reste resteront très discrets. - L’histoire se veut gore avec beaucoup d’action donc forcément il y a beaucoup de scènes de combat dégueulasse et illogique. Des scènes très gores sans aucune raison, juste pour mettre du sang, des grosses explosions… bref ne vous inquiétez pas vous aurez tant qu’assez d’action. - Mais les actions n’étant pas intéressantes quand elles sont seules, il nous faut du drama. L'histoire créée des relations entre les personnages et les font décéder de manière très cruelle afin que le manga soit dramatique. On a donc au compteur 3 (ou 4) morts qui sont similaires dans le manga et dans l’animé. Notons aussi que la mort d’un des personnages n’est qu’une excuse scénaristique afin de donner une arme divine à notre héros. - À la moitié du manga, on rencontre une nouvelle antagoniste. On ne sait pas d’où elle sort mais a priori c’est elle qui apporte toute la corruption dans le pays… c’est faux. Disons seulement que le manga n’a pas voulu trop s’aventurer dans des histoires politiques barbantes. Avec cette antagoniste, il y a un petit groupe de nouveaux personnages. Et là vient le plus gros problème. Oui, avec ce que je disais plus tôt, il y avait des problèmes avant. Mais disons que ce n’est rien à côté de la fin du manga et de l’animé. Les deux sont très différents. Ils n’ont aucun rapport. Je raconte la fin de l’animé d’abord parce que j’ai commencé par celle-là. La bataille finale approche et chacun leurs tours les personnages vont mourir. - Lubbock décède en se sacrifiant. C’est-à-dire qu’il trouve un moyen pour tuer son ennemi mais à la seule condition qu’il se laisse tomber de 10 mètres de haut sur des pointes bien aiguisées. D’où viennent ces pics, sérieux ? - Ensuite, c’est le tour de Mine de mourir des suites de ses blessures dans les bras de Tatsumi et osez me dire que vous n’avez pas lâché une petite larmounette . - Kurome meurt je ne sais plus comment. - Leone meurt en se faisant tirer dessus pendant qu’elle battait à mort à mains nues son ennemi. - Tatsumi meurt en sauvant la ville. - Puis Esdeath se suicide en se faisant exploser avec le corps de Tatsumi dans ses bras. Et son nom sérieux... Esdeath, c'est marqué dedans qu'elle est dangereuse. Bon, c’est très bâclé mais quand même un peu épic. Je ne vais pas relever toutes les incohérences parce qu’il y en a beaucoup. La fin de l’animé a déçu beaucoup de monde à cause de ses nombreux, très nombreux, morts. Maintenant… la fin dans le manga… - Lubbock meurt en faisant face à son ennemi et en se disant « Eh mais si je me cache derrière une petite arme de la taille de ma main, mon ennemi ne me tuera pas. Mais oui, je suis un géni ! » Oui, un génie. - Mine tombe dans le coma des suites de ses blessures et ensuite elle disparaît. On ne sait rien d’elle et de comment elle va. - Kurome ne meurt pas mais il ne lui reste plus longtemps à vivre comme son copain. Ils vivront donc leurs derniers jours ensemble dans un coin reculé. Une belle fin pour des personnages auquel on n’est pas attaché du tout vu qu’elle, comme lui, est apparue qu’à la deuxième moitié du manga. - Leone ne meurt pas. - Esdeath se suicide, je crois… - Et Tatsumi sacrifie sa vie en ne faisant qu’un avec son arme mais, contrairement à ce que les médecins ont dit plus tôt, il a survécu en tant que monstre et son âme est restée telle qu’elle. Ayant survécu, il va rejoindre Mine, toujours dans le coma, qui se réveille par magie quand Tatsumi pas humain la rejoint et on apprend qu’elle est enceinte depuis tout ce temps ! Eh ! Logique ! Bien sûr ! Elle était enceinte et dans le coma ! Le bébé n’a absolument aucun risque de naître avec des malformations ! C’est toujours bâclé mais en plus on s’en fout de la moitié des personnages. Certains ont perdu en crédibilité et d’autres ont des pouvoirs magiques d’immortalité. La logique a disparu dans le manga. Dans l’animé, il y avait des incohérences mais tout restait dans une certaine logique globale. Le manga, lui, il a pris son succès et il s’est branlé avec… Et autres logiques, Akame est la protagoniste et un personnage de l’histoire. Elle a son nom dans le titre. Pourtant je viens de vous faire un résumé de l’histoire sans la mentionner. Comment peut-on faire pire que ça ? Non en fait je ne pose pas la question vue que c’est possible. Mais prendre un personnage principal et le rendre si peu important ça devrait être un crime ! Alors oui, elle est très cool et très classe. Elle défonce des gens, elle n’a pas d’âme, bref c’est une fille chouette. Mais scénaristiquement parlant elle n’apporte rien. Et dire que le manga est mieux que l’animé, ça non. Ça je ne peux pas laisser passer. Peut-être que vous êtes dégouté que vos personnages préférés y soient morts mais admettez que c’est mieux que le Deus Ex Machina inexpliqué. Et puis la mort de Lubbock… c’est possible de décrédibiliser un personnage à ce point ? Mais alors… pourquoi ça marche ? Pourquoi vous appréciez ce manga ? Pourquoi même moi j’ai plutôt bien aimé la première moitié du manga au moins ? Eh ben c’est très simple. C’est la magie du manga et la recette du Shonen. "Akame ga Kill" reprend très bien la recette d’un Shonen qui marche. Prenait n’importe quel Shonen d’action et comparez-le avec celui-ci vous verrez qu’on retrouve les mêmes choses, à peu près. Un protagoniste fort mais pas parfait, des personnages secondaires avec du caractère, des relations qui servent au drama, des combats épiques et surhumains, de la violence et du gore… Très peu de gros réalisme, loin de la réalité ou une réalité très exagérée, très peu de choses barbantes mais un peu quand même pour faire genre on a réfléchi dessus comme la politique, des personnages méchants mais en fait gentil mais en fait méchants mais en fait gentils… Vous avez saisi l’idée, je n’aime pas les Shonen. Les Shonen que j’apprécie sont des romances slices of life et c’est tout et même chez eux y a de l’incohérence. "Akame ga Kill" fait partie de ces mangas qui mettent une suite d’action avec des personnages sans vraie raison. Il fait aussi partie de ses mangas qui vivent de leur succès. Que ce que je veux dire par là ? En fait, il faut savoir que les mangas, pour la plupart, plus ils sont longs plus cela veut dire qu’ils ont du succès. Ce qui veut dire qu’un One Shot peut devenir une série s’il marche bien et inversement qu’une série peut être bâclée si elle ne marche pas. "Akame ga Kill" a sorti un Deus Ex Machina justement parce que le manga marche et ça se sent. On sent que Mine a été mise dans le coma et qu’on n’en a pas parlé après parce que le mangaka ne savait pas quoi faire d’elle. On sent qu’ils vivent alors que rien n’aurait dû les faire vivre. Et après cette fin, grâce à cette fin, le mangaka a pu sortir une suite. On peut comprendre les mangakas, ils se servent du succès pour continuer un manga. Après tout ce sont leurs gagne-pains. Si leurs mangas ne se vendent pas, ils ne vont pas continuer à l’écrire. S’ils se vendent bien, pourquoi arrêter ? Au risque qu’une nouvelle série marche moins bien. Sans compter la pression des maisons d’éditions. Mais il y a une autre mentalité, que j’aime moins, qui est celle de reprendre quelque chose qui marche. On connaît tous ces clichés de Shonen, de Seinen et de Shojo. On a même un malin plaisir à contredire ces clichés en se voilant la face. Mais regardons en face et nous verrons que si ces clichés existent c’est bien pour une raison. "Akame ga Kill" est remplis de cliché. La seule chose qui différencie réellement "Akame ga Kill" d’un autre manga c’est l’histoire en elle-même. Et cette histoire, on l’aime ou on ne l’aime pas dans tous les cas cela dépend de l’avis subjectif du lecteur. Oui, le manga a des qualités. On réussit à s’attacher aux personnages facilement. Dans mon cas, je me suis attachée à Lubbock... du coup j'ai été déçue. On rit, on pleure avec eux. Mais il est loin d’être excellent. Dans mon cas, la nostalgie me fait dire que l’animé est bien. Pas excellent, beaucoup de défaut mais sympas. À côté, le manga… heu… voilà quoi. Après tout je n’aime pas les Shonen et je n’aime pas les suites. M’enfin ceci n’est que mon avis. Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Red_Eyes_Sword:_Akame_ga_Kill! https://akame-ga-kill.fandom.com/fr/wiki/Wiki_Akame_ga_Kill https://www.nautiljon.com/animes/akame+ga+kill!.html https://www.nautiljon.com/mangas/red+eyes+sword+-+akame+ga+kill+!.html
- Le Fantôme de l'Opéra
La véritable histoire... Aquarelle d'André Castaigne pour l'édition américaine du roman. « Le Fantôme de l’Opéra » est un roman écrit par Gaston Leroux en 1910. Ce roman policier avec une touche de fantastique est inspiré de la légende du mystérieux fantôme qui hanterait l’Opéra Garnier. Préface : Il faut savoir qu’au départ je voulais parler du film de 2004. Mais étant donné que j’ai aussi vu le film de 1989 et que je sais que l’histoire connaît beaucoup d’adaptation, je me suis dit que ce serait dommage de passer à côté de tout ce qui existe. Sachant que le plus intéressant dans « Le Fantôme de l’Opéra » n’est autre que la vraie histoire, les légendes et les multiples références, cela aurait été inutile de parler d’un film précisément. Donc voici l’histoire de la légende du fantôme de l’Opéra. Gaston Leroux : Gaston-Alfred-Louis Leroux est un écrivain français connu pour ses romans policiers et fantastiques. Il est né en 1868 à Paris, le 6 mai plus précisément -meilleur mois de l'année. Il commence sa vie en étant avocat et journaliste. Certains de ses procès auraient même inspiré ses écritures. Il devient grand reporter en 1901 et à partir de là sa vie devient un peu plus extraordinaire notamment en assistant à la fin du pouvoir des tsars en Russie. Il commence sa carrière d’écrivain en 1908 avec « Le Mystère de la chambre jaune » qui sera un succès. C’est ainsi qu’il obtient sa réputation rapidement et qu’il passe le reste de sa vie à écrire. Il fera 32 romans, une série « Chéri-bibi » en 3 aventures, 12 nouvelles et 7 pièces de théâtres. Il n’a pas chômé. C’est donc en 1910 qu’il écrit « Le Fantôme de l’Opéra ». Gaston Leroux a déjà obtenu quelques succès et une certaine renommée pour ses romans policiers. « Le Fantôme de l’Opéra » reste dans la même sauce que les premiers. Certains de ces personnages sont peut-être inspirés des criminels qu’il a rencontré en tant qu’avocat. Aquarelle d'André Castaigne. Synopsis : L’histoire se déroule à l’Opéra où des évènements mystérieux ont lieu. Un fantôme défiguré roderait dans les souterrains. Un lustre chute lors d’un spectacle. Un machiniste est retrouvé pendu. Ce fantôme demande même de l’argent ainsi qu’une loge, la loge numéro 5, rien que pour lui. Il pousse ainsi une jeune femme, Christine, à chanter se faisant passer pour l’ange de la musique. Christine raconte cela à Raoul, un vicomte qui est aussi son amant. On ne tardera pas à découvrir que l’ange est un homme au visage défiguré nommé Erik. Il enlève la jeune chanteuse parce qu’il est… épris d’elle. Paye ta romance. Mais Raoul, comme tout bon chevalier servant, sauvera Christine. Il y a de la romance, c’est énigmatique, il y a du suspense et de l’étrange, bref c’est du Leroux. Aquarelle d'André Castaigne. Les inspirations : Un fantôme qui rode dans un Opéra n’est pas un conte fraichement sorti du cerveau de notre écrivain. Il est tout à fait évident que l’Opéra du roman n’est autre que l’Opéra Garnier ou des rumeurs tournent autour des sous-sols. Les nombreux accidents sont, quant à eux, inspirés du fait que beaucoup de salle étaient victimes d’incendie à cause des décors très inflammables et des nombreuses bougies qui servaient à éclairer. Mais les premières rumeurs commencent par l’Opéra Le Peletier. Opéra Le Peletier : Cette salle d’opéra parisienne était située dans la rue Le Peletier. En 1873, l’Opéra Le Peletier brûle dans un terrible incendie. Il est intégralement détruit et les décors ont été les premiers à être dévorés par les flammes. Un caporal des sapeurs-pompiers est tristement célèbre pour avoir été mort lors de cet incendie : « son cadavre, que l'on retrouva, ne portait aucune trace de brûlures ; mais la tête avait été écrasée par la chute d'un pan de mur. » Extraits de : Les Grands incendies, par Maxime Petit 1882. Petit aparté : Les sapeurs-pompiers de Paris ont été créé en 1810 Sous Napoléon 1er après l’incendie pendant une fête en l’honneur du mariage de l’empereur et de l’impératrice. Ce qui me permet d’en profiter pour passer un message de remerciements et d’encouragement à tous les volontaires qui font des exploits pour sauver nos vies. Mais la légende raconte qu’un pianiste et sa fiancée se trouvaient dans l’opéra au moment de l’incendie. La jeune ballerine décède mais lui survit défiguré par les flammes. Devenu monstrueux, il se cache dans les souterrains d’un Opéra en construction, l’Opéra Garnier. Opéra Garnier : Le Palais Garnier est un Monument Historique de Paris inauguré en 1875. C’est un théâtre national et une académie où tous les artistes rêvent d’y passer. Sa construction par Charles Garnier s’est faite en deux temps : une première fois sous Napoléon III interrompue par la guerre de 1870 puis repris en 1873 sous la Troisième République à la suite de l’incendie de l’Opéra Le Peletier. Le souterrain et le fantôme : Les sous-sols étant interdits au public, les gens prenaient un malin plaisir à raconter des rumeurs. Les amants s’y retrouvaient en cachette et on raconte aussi qu’on y jetait des corps. C’est dans ses souterrains là que le fantôme se serait caché et aurait composé un hymne à l’amour et à la mort pour le reste de sa vie. Cette œuvre inachevée et jamais retrouvée, bien qu’on associe beaucoup d’œuvres d’anonymes inachevés au fantôme de l’opéra, serait même maudite si on ose la jouer. Une rumeur en plus pour faire frissonner les bonnes dames en manque de distraction. Or, ces rumeurs pouvaient rapporter gros à l’Opéra qui agrémente ces histoires en associant des événements au pauvre pianiste. Le lustre : L’Opéra possède une légende urbaine autour de son lustre. Le grand lustre aurait chuté en 1896 lors d’une représentation du « Faust » de Gounod. Exploitée par Leroux, la légende provient sûrement de son roman qui commence par la chute d’un lustre pendant la représentation du même opéra. Mais en réalité, c’est un contrepoids du lustre qui est tombé lors de l’opéra « Hellé » de Floquet. L’accident a provoqué la mort d’une femme et la panique a provoqué plusieurs blessés. La loge numéro 5 : Dans le roman, la loge numéro 5 est réservée à Erik. Le Palais garde aujourd’hui la loge numéro 5 avec l’inscription « Loge du fantôme de l’opéra ». Incendie de l'Opéra-Comique : D’autres évènements ont pu inspirer Gaston Leroux. On sait qu’il y avait pas mal d’incendies à cette époque. Parmi les plus dévastateurs, il y a la Salle Favart en 1887 de l’Opéra-Comique. Pris dans les flammes pendant la représentation de « Mignon » d’Ambroise Thomas, cet incident a provoqué la mort d’une centaine de personnes et le déplacement de l’Opéra. Bazar de la Charité : Non, je ne parle pas de la série, bien qu’elle soit loin d’être mauvaise, mais bien des faits qui ont inspiré cette même série et peut-être notre cher écrivain. Le Bazar de la Charité est un évènement caritatif qui consiste à vendre des babioles au profit des pauvres à une époque très controversée en France. Vous imaginez bien que tout n’est pas si blanc. Mais en 1897, le Bazar est pris d’un incendie causé par la combustion des gaz utilisés pour les projecteurs de cinéma. Une erreur de débutant : l’assistant du projectionniste allume une allumette à côté de l’appareil qui est mal isolé. Les vapeurs de pétrole, très volatile, sont donc au contact de la petite flamme ce qui provoque, au départ, l’inflammation de l’appareil puis une explosion. C’est pour cela qu’il ne faut pas fumer à côté d’un réservoir d’essence. Cette explosion se transforme rapidement en grosse fumée noire. Ils font tranquillement sortir les personnes de la salle. Mais les flammes viennent rapidement se répandre et surement qu’il y a une succession de mini explosion qui provoque la panique des personnes. Et comme à l’époque on ne connaissait pas trop les effets de la panique sur les gens, cela a créé un bordel monstre. Des gens hurlaient, se marchaient dessus et se battaient même pour sortir. La tragédie fait une bonne centaine de victimes et majoritairement des femmes de la haute société. C’est le cas pour la duchesse d’Alençon qui aurait même dit « Partez vite. Ne vous occupez pas de moi. Je partirai la dernière. » Résultat, on y retrouve son corps complètement carbonisé. Les adaptations : Un tel roman autour d’une telle légende crée forcément un engouement et donc des multitudes d’adaptations et de reprises. L’histoire a été adapté en pièce de théâtre, en comédie musicale, en film et même en bande dessinée et en manga. Remarquez qu’adapter ‘Le Fantôme de l’Opéra' en opéra aurait pu être cocasse. Les films : La toute première adaptation du roman est un film de Rupert Julian sorti en 1925. 7 autres films verront le jour après celui-là : Un film d’Arthur Lubin de 1943 Un autre de Terence Fisher de 1962 En 1974, Brian de Palma sort « Phantom of the Paradise » qui raconte l’histoire dans l’univers glam rock des années 70 On se rappelle du film de Dwight H. Little sortit en 1989 qui est l’adaptation, semble-t-il, la plus proche du roman et qui est aussi l’un des deux films que j’ai regardés Il y a une version de Ronny Yu sorti à Hong Kong en 1995 qui est « The Phantom Lover » Un film italien de 1998 réalisé par Dario Argento Et enfin, le très célèbre film de 2004 de Joel Schumacher dont tout le monde se rappelle les images et qui reprend la comédie musicale de Andrew Lloyd Webber de 1986. Sur scène : Le roman a été adapté en pièce de théâtre en 2010 et en ballet en 1980 mais surtout il y a une multitude de comédies musicales. La première, « Phantom der Oper », date de 1949. Il y aura un total de 18 comédies musicales car l’ironie du sort a annulé la dernière comédie musicale de 2016 pour cause d’incendie. C’est le fantôme de l’Opéra qui n’aimait pas la comédie. Livre et autres : Il y a 2 téléfilms américains sortis en 1983 et 1990 réalisés respectivement par Robert Markowskiz et Tony Richardson. Une bande dessinée française voit le jour en 2011 et 3 mangas reprend l’histoire mais seulement un a été publié en France par Isan manga en 2018. Il y a aussi eu un jeu vidéo d'aventures, "Mystery Legends : Le fantôme de l'Opéra" sur PC. Musiques : On va rigoler, hehe... Les adaptations en musique sont très nombreuses. Parmi elles, des reprises des musiques des comédies musicales ou des films. Vous avez tous en tête la très fameuse musique de Andrew Lloyd Webber dont le thème principal a été reprise un nombre incalculable de fois. Dreams of Sanity et Lacrimosa, Liv Moon, Taylor Davis et Lara de Wit, dans "Puppet Show" d'Avatar où on retrouve l'air principal, Peter Hollens... Ou encore une magnifique performance de Lindsey Stirling ! Pour les autres que j’ai pu retrouver, il y a : Walter Murphy modifie la Toccata de Bach pour l’introduction de son album « Phantom Of The Opera » de 1978. En 1980, c’est Iron Maiden qui sort leur version du fantôme de l’opéra. En 1988, Jean-Patrick Capdevielle chante « Le Fantôme de l’Opéra ». « Phantom of the Rapra » est un album du rappeur Bushwick Bill sorti en 1995. « Il Fantasma dell’Opera » d’Ataraxia sort en 1996. Iced Earth crée « The Phantom Opera Ghost » en 2001. Au japon en 2005, le groupe D sort … *inspiration*… Yami yori kurai doukoku no acappella to bara yori akai jounetsu no aria. Un autre rap de T-Pain fait son apparition en 2008, « Phantom ». Le groupe coréen Super Junior sort en 2012 « Opera ». Pour terminer et purifier les oreilles de ceux qui n'auraient pas aimé cette playlist particulière, je vous laisse avec la version de Prague Cello Quartet au violoncelle : Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Leroux https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fant%C3%B4me_de_l%27Op%C3%A9ra https://fr.wikipedia.org/wiki/Faust_(Gounod) https://fr.wikipedia.org/wiki/Faust https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ra_Garnier https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ra_Le_Peletier https://e-nautia.com/jnono.masselot/disk/Histoire%2013/1873%20Incendie%20de%20l'Op%C3%A9ra.pdf https://www.pariszigzag.fr/secret/histoire-insolite-paris/fantome-opera-garnier https://www.opera-comique.com/fr/incendie-deuxieme-salle-favart https://fr.wikipedia.org/wiki/Bazar_de_la_Charit%C3%A9 https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3112.html Bonus pour ceux qui regardent les sources :
- Top 10 des Shojo qui n'en ont pas l'air
Il existe beaucoup de Shojo très différent mais beaucoup gardent en esprit un cliché très commun : une romance, une héroïne naïve, un petit peu de magie et un chaton. Bref, je suis sûre que vous êtes nombreux à ne pas apprécier les Shojo pour les préjugés que vous avez en tête (et vous avez en majorité des cas raison). Mais il existe pourtant des mangas qui sortent un peu du lot et des idées qu’on en fait. Je vous présente donc un petit top 10 des Shojo originaux qui pourraient vous plaire… ou pas. Mais au moins, ils transcendent les règles des Shojo ! Numéro 10 : Rainbow Days Rainbow Days est un manga school Life racontant les péripéties de quatre amis. Un d’entre eux tombe amoureux d’une fille du lycée et c’est ainsi que nos quatre protagonistes vivront leur propre histoire d’amour. Il peut sembler assez classique car toute la recette du Shojo romantique est présente à la seule exception que nous avons plusieurs protagonistes et qu’il s’agit de personnages masculins. Il est très rare de voir un Shojo ayant pour personnage principal un garçon. Qui plus est, le fait d’avoir plusieurs protagonistes a permis au manga de parler de plusieurs histoires avec plusieurs visions de l’amour, plusieurs formes et plusieurs personnalités : le garçon sensible, le Bad boy un peu forceur, le mec drôle et sympa adepte du sadomasochisme et le mec glacial déjà en couple depuis un long moment avec une fille très extravertie. Numéro 9 : Sayonara Miniskirt Ce manga tout récent raconte la mésaventure d’une idole quand elle s’est faite agressée au couteau par un de ses fans. À la suite de cet évènement, elle ne porte que des pantalons même pour l’uniforme scolaire. Sayonara Miniskirt n’est plus un manga rare car, aujourd’hui, les Shojo deviennent de plus en plus engagés contre le harcèlement et les violences faites aux femmes. Sayonara Miniskirt n’est donc pas le seul manga à traiter de ce sujet. Malgré tout, c’est encore peu commun de voir un Shojo engagé et encore plus rare de voir une héroïne ne portant pas de jupe. Et puis, la romance n’est pas le sujet principal. Numéro 8 : Ugly Princess Un school Life romantique avec une héroïne qui se fait harceler et qui se passionne de jeux de romance. Dis comme ça, le manga ne semble pas du tout original est pourtant il l’est du fait de l’apparence de l’héroïne. Dans les clichés habituels de Shojo, si l’héroïne se fait harceler à cause de son apparence, elle devient belle très rapidement (Kare First Love, sous lunettes et ses cheveux attachés se cachent une beauté, ou encore Kiss Him Not Me où l’héroïne maigrit subitement.) Ici, l’héroïne est potelée et le reste. C’est un Shojo où l’apparence ne compte réellement pas contrairement aux autres. Et son originalité vient des dessins de la mangaka. La mangaka ne se gêne pas pour dessiner des grimaces comme on peut en trouver dans des Seinen. Ce genre de visage est beaucoup plus rare dans les Shojo. Numéro 7 : Nana J’ai déjà pu parler de Nana dans un autre article. Ce manga raconte la rencontre de deux jeunes filles du même âge et portant le même nom : Nana. Tous les diffèrent et pourtant elles vont être très proches. L’originalité du manga est dans le milieu où se passe la scène. Nous ne sommes plus dans un lycée, nous ne sommes pas avec des adolescentes mais on a affaire à des jeunes femmes et des jeunes hommes plongés dans l’obscurité du monde et de la dépendance. La romance n’est pas parfaite car il y a tromperie et nombreux adultères. La sexualité n’est pas taboue et il y a une présence importante de drogue, de violence et d’alcool. Il fait partie de ces quelques exemples de Shojo qui ne sont pas pour ‘petite fille’. Il s’agit bien d’un Shojo dont la cible a un âge minimal conseillé. Remarquez le numéro pour ce manga... Si vous avez lu mon article sur Nana vous verrez que ce n'est pas qu'une simple coïncidence... Numéro 6 : Akatsuki No Yona Yona, Princesse de l’Aube raconte les aventures de la princesse Yona qui perd tout. Accompagnée des quatre dragons et de son fidèle chevalier, elle débute un plan de vengeance. L’originalité du manga vient de la personnalité de l’héroïne. Bien que ce soit une princesse gâtée au début, elle devient rapidement une guerrière avec un charisme exceptionnel. Tout au long du manga, elle apprendra et gagnera en maturité, en sagesse et en force. Une héroïne aussi charismatique qu’elle est très rare dans un Shojo. Elle ne se laisse pas faire et ça fait du bien. Même la romance, pourtant présente, reste très secondaire. Une autre originalité vient de l’antagoniste. Un Shojo a rarement un antagoniste mais celui-là est encore particulier parce qu’on a du mal à lui en vouloir. Du point de vue de Yona, c’est un méchant mais du point de vue du monde, c’est un héros. Même la romance est assez originale vu qu’il va s’agir, pendant très longtemps, d’un amour à sens unique ressenti par le protagoniste masculin. Encore un point original, ce n’est pas l’héroïne qui tombe amoureuse. Sans compter le nombre d’actions et de combat qui viennent rajouter du piment à l’histoire. Numéro 5 : Running Girl Running Girl raconte l’histoire d’une jeune fille amputée d’une jambe qui va participer aux paralympiques de Tokyo. Il y a très peu de manga, et encore moins de Shojo, qui parlent du handicap. Il y a bien Perfect World qui traite de ce sujet avec douceur et tendresse. Mais Running Girl a l’originalité en plus de ne pas être une romance. Bien qu’on puisse s’imaginer un manga léger, il reste tout de même original et sort des habitudes romantiques et de la perfection sociétale. Numéro 4 : Le pacte des Yokai C’est l’histoire d’un adolescent qui a le don de voir les esprits que d’autres ne voient pas. Ce Shojo est original pour plusieurs clichés détruits. D’une part, le personnage principal est un garçon. Généralement, le sexe du protagoniste permet déjà de cibler le public (un garçon, un Shonen. Une fille, un Shojo.) Il existe pourtant quelques exceptions : « Rainbow Days » et « Le Pacte des Yokai ». Puis, comme très peu de Shojo, il n’y a pas de romance ou très peu. On peut aussi dire que les Yokai ne sont pas souvent exploités dans les Shojo. Mais ce n'est pas non plus très rare. Le manga reste tout de même assez proche d'un Shonen. Numéro 3 : Tue-moi plutôt sous un cerisier Ce one-shot commence avec le suicide d’une lycéenne. Son amie se retrouve seule face à tout le monde qui l’accuse de harcèlement et d’avoir poussé au suicide sa propre amie. La première originalité est évidente, le manga parle de suicide et harcèlement. Ce sont des sujets difficiles et pas accessibles à tout âge. Qui plus est, la forme du manga en lui-même est originale. C’est un Shojo bouleversant. Numéro 2 : X/1999 Un jeune garçon perd sa mère dans un incendie. Plus tard, des personnages étranges l’abordent pour sceller le destin de la Terre et de l’humanité avant la grande bataille. Ce Shojo est un CLAMP. Pour ceux qui connaissent bien, vous savez déjà que les CLAMP ont une originalité qui ne tient qu’à elles. X/1999 est peut-être même leur manga le plus original qu’elles ont créé. Pour ceux qui ne voient pas pourquoi il est original, tout vient du thème principal : Apocalypse. D’après Wikipédia, il s’agirait d’ « une relecture moderne de l'Apocalypse selon Saint-Jean. » Le résumé en lui-même fait très Shonen et beaucoup moins Shojo. Sans compter le fait que le protagoniste est un personnage masculin, le thème apocalyptique n’est pas le plus récurrent parmi les Shojo. Le manga a aussi une conviction écologique qu’on retrouve très peu dans d’autres mangas. On peut tout de même penser que ce manga est un peu un Boy's Love, mais ça rien ne le dit officiellement. Numéro 1 : La fillette au drapeau blanc La fillette au drapeau blanc est un ouvrage mémorable sur les atrocités de la Deuxième Guerre mondiale. Une petite fille tente de fuir avec sa famille. Tiré d’une histoire vraie, avec photographie à l’appui, ce Shojo, édité Akata, est violent. Il montre l’atroce réalité de la Deuxième Guerre mondiale et des batailles opposant américains et japonais. Heureusement qu’il est aussi symbole d’espoir. Le manga est vraiment déconseillé aux plus jeunes et aux âmes sensibles. C’est un mémorial qui nous permet de nous souvenir afin de ne pas commettre les mêmes horreurs. Sources : https://www.nautiljon.com/animes/nijiiro+days/personnages.html https://www.nautiljon.com/mangas/sayonara+miniskirt.html https://www.nautiljon.com/mangas/ugly+princess.html https://uncanardcritique.wixsite.com/critiqueduncanard/post/_nana Oui, je me cite moi-même. https://fr.wikipedia.org/wiki/Yona_:_Princesse_de_l%27aube https://www.manga-news.com/index.php/manga/Running-Girl-ma-course-vers-les-paralympiques/vol-1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Pacte_des_Y%C5%8Dkai https://www.babelio.com/livres/Sakurada-Tue-moi-plutot-sous-un-cerisier/969302 https://fr.wikipedia.org/wiki/X_(manga) https://www.amazon.fr/fillette-au-drapeau-blanc/dp/2369742429 https://club-shojo.com/10-shojo-transcendent-genre/
- Les musiques des jeux vidéo
Et leur évolution dans le temps... Il y a une chose que j’adore par-dessus tout dans les jeux vidéo. Je parle bien évidemment des musiques. Les musiques sont l’une des premières choses que nous avons en tête dès qu’on pense un jeu vidéo. Dès qu’une mélodie apparaît, nous pensons directement au jeu associé. Inversement, si je vous parle du jeu Mario, vous pourrez avoir la musique du thème principal en tête. Introduction : D’après Wikipédia, je vérifie toujours mes sources, les bandes-son d’un jeu dateraient de 1970. C’est l’année du succès des jeux d’arcade comme Pong. Mais bien évidemment, les musiques vont évoluer et vont passer d’un effet sonore répétitif à un vrai orchestre. Les jeux d’aujourd’hui, même les jeux gratuits et sans gros succès, ont une bande-son. Qu’elle soit de qualité, plaisante, désagréable… Effets sonores et musiques sont indispensables. Vous avez peut-être connu les premières consoles avec des musiques sympathiques mais tout de même très irritantes dans les oreilles. L’industrie des jeux vidéo a, en un temps-record, développé la technologie de manière à avoir une qualité de son hors du commun. Quand on compare un film avec un jeu, il est difficile d’observer les différences, auditives du moins. Nous avons aussi, de nos jours, un certain nombre de doubleurs d’exception nous faisant encore plus plonger dans l’histoire. Les musiques sont très importantes autant que dans un film, même encore plus importantes. Elles peuvent servir pour faire ressentir aux joueurs l’atmosphère. Une musique sombre pour un jeu d’horreur, par exemple. Elle peut aussi servir pour les émotions ou d’identité du personnage. Dans beaucoup de jeux, les personnages sont associés à un thème comme le thème de Sephiroth dans Final Fantasy VII. Dans les jeux, nous évoluons dans divers mondes, paysages, si le jeu s’y prête. Dans ce cas, il y a aussi des thèmes par niveau ou par monde comme c’est le cas dans Kingdom Hearts. Il peut aussi avoir des combats ou des ‘phases de gameplay’, il peut exister des musiques différentes pour chacune de ses phases. Le jeu peut tourner entièrement autour de la musique comme c’est le cas dans les jeux de rythme. Si vous n’avez pas tout compris, ne vous inquiétez pas, je mettrais quelques exemples. Evolution des musiques dans les jeux vidéo : Et pour mieux appuyer mes propos, voici une petite liste chronologique des jeux vidéo et de leurs musiques. Les jeux d’arcades (1972-1983) Parmi les jeux d’arcade les plus connus, il y a bien évidemment Pong, premier jeu sorti. Mais la bande-son n’est qu’un effet sonore au même titre que Space Invader. En 1980, arrive Pac man avec son thème. Ce dernier n’est que quelque note. Un passage très court mais qui se répète sans cesse. Ce sont les premières musiques des jeux vidéo. Elles ne sont pas de qualité et sont même parfois insupportables. La Renaissance des Jeux-vidéos (1985-1990) En 1983, il y a eu ce qu’on appelle un krash du jeu vidéo à la suite de la sortie de la console Atari. Ce n’est qu’en 1985, à la sortit de Mario Bros que les jeux reprennent vie. Entre-temps, Tetris sort en 1984. Ce jeu russe a une bande-son qui est l’adaptation d’une musique russe, 'Korobeiniki'. L'inoubliable Mario : Les jeux finissent tout de même par avoir leur propre OST (Original SoundTrack). Parmi les musiques très mythiques, il y a bien évidemment le très populaire thème de Mario. Sorti en 1985, la composition de sa musique, que vous avez certainement en tête, est signée Yukio Kaneoka. La musique est répétitive mais elle a eu le don de rester mémorable des années plus tard. Forcément, le jeu Mario possède d’autres thèmes dépendant du lieu (château de Bowser, tunnel, sous l’eau…) mais aussi des thèmes dépendants des autres jeux Mario (Luigi’s Mansion, Mario Kart, Mario Odyssey…). L'intemporel 'The Legend of Zelda' : Les jeux de la licence The Legend of Zelda sont aussi très populaires. Suivant de près le mémorable Mario, les bandes-son dans Zelda sont aussi magnifiques que nombreuses. Le thème principal est très connu et repris dans plusieurs jeux. Il y a aussi l’effet sonore très connu que vous avez peut-être chantonné, la fameuse mélodie quand Link trouve un objet. Mais Zelda est un jeu d’aventures. Link doit traverser plusieurs pays, rencontrer plusieurs personnages et affronter des ennemis. Tout cela veut dire qu’il y a une diversité absolue de musique. Dans les musiques associées au lieu, on a 'Gerudo Valley'. Je mets mes préférences, c'est normal. Mais aussi la musique de l’Île du Dragon dans Wind Waker, qui a été reprise par le Puy du Fou dans le spectacle des Mousquetaires. La sombre mélodie de 'Midna’s Lament' dans Twilight Princess est un thème associé au personnage de Midona. Et le thème de Ganondorf, pouvant varier d’un jeu à l’autre, est le thème du méchant principal et le thème de combat. Dans Majora’s Mask, il y a un temps imparti. Link a 3 jours pour sauver le village d’une lune qui les menaces de les écraser. Le thème du village change donc selon le jour. Le premier jour, c’est un thème plutôt jovial. Le second, le thème est un peu accéléré et le troisième jour, il y a des modifications empiriques avec une mélodie qui se rajoute par-dessus créant une cacophonie. Ecoutez là et vous remarquerez qu’à la fin, la musique est très peu rassurante. Et c’est normal. Quand on voit cette image, ce n’est pas censé nous rassurer. Dans un tout autre genre, il y a la phase de gameplay dans Spirit Track : la phase est celle en train. Link parcourt le pays en train. Elle est associée par une musique qui a bercé mon enfance. J'étais obligé de la mettre rien que pour vous la mettre dans la tête toute la journée :). Les jeux sont aussi associés à un instrument en particulier donc les thèmes seront adaptés à l’instrument en question. Par exemple, l’ocarina dans Ocarina of Time. Les jeux de combats (1990-1994) : Arrivés en 1990, les jeux vidéo se popularisent. Les consoles se vendent bien et beaucoup de studio se mettent à la création de nouveaux jeux familiaux ou pour les enfants (ou pas, d’ailleurs.) Les années 90 sont marquées avec l’arrivée de la 4ème génération. Je ne développerai pas plus à ce sujet parce que je n’y comprends rien. Reportez-vous aux différents sites plus spécialisés sur le sujet (quelques liens dans les sources). On observe notamment l’arrivée de Sonic et de son thème principal ou de Kirby. Mais aussi l’arrivée des jeux de combat. Les musiques sont donc plus entrainantes, stressantes ou épic selon le jeu. Comme Street Fighter 2 en 1992 qui a pour thème des musiques composées par Yoko Shimomura, et je reparlerais d’elle car Street Fighter est loin d’être sa seule composition. Le jeu comprend plusieurs combats contre des personnages différents, on se retrouve donc avec des musiques différentes pour chacun d’eux. Notamment, le thème de Guile Stage qui est le plus connu. Pareil pour Mortal Kombat en 1992, son thème très connu a été pris et repris. Et c’est vrai qu’il met dans l’ambiance. L’intérêt d’une musique comme celle-ci est de devenir l’identité même du jeu en question. Tous les Mortal Kombat n’ont pas cette musique pourtant seule celle-ci est connue du grand public. Elle fait partie de l'identité du jeu. La cinquième génération (1995-2000) : Après quelques années à souffrir auditivement, les consoles adoptent une meilleure qualité de son. Si j'ai bien tout suivi, c'est fin des années 80 que les ordinateurs et les consoles se mettent aux 16 bits. Pikachu, attaque Eclair ! A partir de 1995, arrive la cinquième génération. Dans celle-ci on y trouve toutes sortes de jeux bien différents les uns des autres. La génération est marquée par Pokémon sortit la première fois en 1996. La licence comporte une musique dont son évolution de jeu en jeu est marquante : le thème des combats. On observe donc très bien la qualité qui s’améliore avec les consoles et les années. Crash Bandicoot est un jeu de plateformes sorti en 1994. Le jeu étant très coloré, la musique l’est tout autant... Toutes les bandes-son du jeu se veulent plus ou moins du même genre. Ce qui paraît logique car associé à l’atmosphère du jeu. Mais quand le jeu présentes différentes atmosphères… Final Fantasy : En 1997 sort le grand et fameux Final Fantasy 7 avec ses musiques mémorables composées par Nobuo Uematsu. Dans ce jeu de la plus grosse licence de Square Enix, les musiques peuvent passer d’une douce mélodie associée au personnage d’Aerith à une musique bien puissante associée au combat contre Sephiroth. Le thème d’Aerith est très doux afin d’être le plus proche possible du caractère fort aimable du personnage. Inversement, le thème de Sephiroth est plus puissant, faisant appel à plus d’instruments et un plus grand orchestre. On le remarque encore plus quand on est face à l’orchestre directement. Le jeu ayant eu des suites, cela veut dire qu’il y a eu non seulement des améliorations dans les musiques déjà existantes mais en plus de nouvelles musiques sont venus s’y ajouter. Ceux qui me connaissent savent déjà de quoi, surtout de qui, je veux parler... Dans Final Fantasy 7 crisis Core, le personnage de Zack possède donc son propre thème : 'The Price of Freedom'. Mais bien évidemment, Aerith garde son joli thème avec quelques améliorations. Le thème d’Aerith est l’identité du personnage et est donc associé à ce dernier. Dans les autres jeux de la licence, il y a Final Fantasy X avec sa musique d’introduction qui met immédiatement dans l’ambiance, ‘To Zanarkand’. Cette musique vous dit clairement que vous allez chialer durant les cinématiques. Bon jeu. Dans Final Fantasy XIII et sa suite, XIII-2, il y a beaucoup de personnages et beaucoup de lieux donc beaucoup de musiques différentes. On peut avoir une musique assez énergique à base de guitare électrique pour le thème de Snow et à côté avoir un thème au piano pour le personnage de Vanilla. Tandis que dans XIII-2 nous avons le thème plus triste de Serah. Puis, dans Final Fantasy XV les musiques sont plus appropriées aux lieus et sont aussi composées par Yoko Shimomura. A savoir que dans ce jeu, on passe du camping entre amis à des scènes de pleines immenses. Les musiques sont donc dans l’obligation de s’y adapter. On trouve donc ‘Hammerhead’ associé aux scènes de feu de camp. Mais aussi une valse, assez originale, associée à un lieu : ‘Valse di Fantastica’. Et ensuite, on trouve des musiques beaucoup plus sombres comme la musique associée à l’empire du Niflheim. Mais comment parler des Final Fantasy sans mentionner un thème que chacun des jeux de la licence a en commun… Le thème du Chocobo ! La musique a connu bon nombre de changement. De 1988 à 1997, le thème reste globalement le même. A partir de Final Fantasy VIII, le thème commence à beaucoup plus changer. Et puis ne sont-ils pas trop mignons tout pleins ? Que des frissons avec Silent Hill : Changeons complètement le style de jeu vidéo pour passer sur un jeu d’horreur avec Silent Hill. Le premier jeu de la série est sorti en 1999 et, avec lui, la bande-son du jeu. Vu le genre, il est évident que les musiques sont tout autant horrifiques, leur but étant de nous mettre très mal à l’aise. Les OST de Silent Hill Downpour, 8ème de la série sortie en 2012, sont très dérangeantes à cause de la dissonance. Le compositeur est Daniel Licht. Open your heart : En 2002, vint la sortie du premier Kingdom Hearts. Cette grande saga de Square Enix, non loin derrière Final Fantasy, comprend de nombreuses, très nombreuses... trop nombreuses, musiques composées par... Yoko Shimomura ! La saga comprend aussi une chanteuse presque attitrée : Hikaru Utada. Chacun des opus de Kingdom Hearts est donc associé à une de ses chansons comme ‘Face my Fears’, une chanson de Kingdom Hearts III de 2019 en collaboration avec Skrillex. Il y en a bien sûr pleins d'autres et non je ne parlerais pas de 'Sanctuary'. Pour ceux qui ne connaissent pas la licence, 'Sanctuary' est, pour beaucoup de fans, la meilleure chanson. Allez l'écouter si vous êtes curieux. Kingdom Hearts comprend une même mélodie à chaque menu de chaque jeu. Cette mélodie varie forcément entre les jeux mais reste toujours similaire. Il s’agit de Dearly Beloved. Et comme tout bon Square Enix qui se respecte, il y a une musique pour chaque personnage, pour différents types de combat et pour chaque antagoniste. Il y a notamment le thème de Riku, le thème de l’organisation XIII ou encore le thème de Xion (avec son thème du combat contre elle en supplément). Et oui je l'ai mise pour faire pleurer les fans :). La saga a la particularité d’être dans les mondes Disney et Final Fantasy. On retrouve donc des personnages de chez Disney et de leurs mondes. Les musiques Disney ont donc été arrangées pour la plupart afin de les mettre dans les jeux. Les musiques sont très associées à l’ambiance générale du jeu. En comparaison, le thème principal de GTA San Andreas, sortit en 2004, est forcément très différent des musiques qu’on trouve dans Kingdom Hearts. Le thème des Assassins : La septième génération débute en 2005 et est marqué par la sortit, notamment, d'Assassin’s Creed en 2007. La licence a pour principe de retracer l’histoire et les événements historiques qui ont réellement eu lieu avec un fil conducteur : une longue guerre entre assassins et templiers. Je reparlerais des Assassin’s Creed dans un autre post. Mais pour l’instant, la licence possède une musique très connue. C’est celle du thème d’Ezio dans Assassin’s Creed 2 (2009) composée par Jesper Kyd. La musique est considérée comme l’un des meilleurs thèmes de tous les Assassin’s Creed. Pourtant, les autres jeux possèdent aussi de très belles musiques. Assassin’s Creed Black Flag (2013) se joue durant l’âge d’or de la piraterie. Le thème principal a donc une sonorité ‘pirate’, certainement lié au violon. Les musiques ont été composé par Brian Tyler. Et tous les autres jeux. Syndicate de 2014 avec les musiques composées par Austin Wintory. Et plus récemment, Valhalla (2020) avec les musiques composées par Sarah Schachner et Jesper Kyd. La 8ème génération et Undertale : A partir de cet instant, on a une explosion du jeu vidéo et surtout une explosion de belles musiques de jeux vidéo. Il est difficile de parler de tous les jeux et de toutes leurs musiques. Il m’a fallu de décider ce qui semblait plus important. Donc, Undertale est un jeu de rôles sorti en 2015 et créé presque intégralement par Toby Fox. Il a composé lui-même toutes les musiques des jeux. C’est évident qu’à côté des musiques de The Last of Us, développé par une des plus grandes sociétés américaines de jeux vidéo, les musiques d’Undertale sont moins impressionnantes. Mais remettons-nous dans le contexte. Toby Fox est seul et compose Megalovania. We're not human : 2018 est l’année de sortie de Detroit Become Human. Ce jeu de Quantic Dream réalisé en motion capture possède beaucoup de musiques comme la plupart des jeux. Dans Detroit, il y a plusieurs protagonistes donc un thème par personnage, qui peut varier en fonction de la scène. Il y a, par exemple, le thème 'Little One' tout doux, très triste, avec une mélodie dans les aigus associés à la petite fille, Alice. Le thème d'Alice est le plus connu et, je pense, le plus apprécié. Celui de Kara, personnage le plus apprécié par les fans, est beaucoup plus sombre. C'est dû notamment à la contrebasse ou le violoncelle qu'on peut entendre entrecoupé par des envolés dans les aigus au piano qui rappelle Alice. Le thème de Connor, lui, est déjà très différent des deux autres. La musique est beaucoup plus mécanique rappelant la personnalité du personnage. Enfin, le thème de Markus est tout aussi différent et même assez particulier. Ce n'est pas le thème qu'on retient le plus. Et il y en a encore tant d'autres... Conclusion : L’évolution des musiques dans les jeux vidéo est associée à l’évolution des consoles. On passe d’un support avec peu de sonorité à des supports qui aujourd’hui peuvent contenir une musique jouée par un orchestre. Un jeu a repris l’évolution des jeux vidéo : Evoland. Ce jeu reprend l’évolution graphique, musicale et du gameplay des jeux. Les musiques deviennent très importantes et un atout majeur pour un bon jeu. Prenez le temps d'écouter les OST complètes de vos jeux préférés. Sources et remerciements : Plusieurs liens pour découvrir l'évolution des musiques de jeux vidéo : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_jeu_vid%C3%A9o http://www.lunil.com/les-differentes-generations-de-consoles-de-jeux-video/ https://fr.vikidia.org/wiki/Histoire_des_jeux_vid%C3%A9o https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_de_jeu_vid%C3%A9o https://www.jeuxvideo.com/dossiers/00011028/la-musique-dans-les-jeux-video.htm https://www.youtube.com/watch?v=HxaoMC70zSc Je tiens à remercier deux amis qui m'ont beaucoup aidé pour la création de ce poste. Ils ont pu m'aiguiller sur les musiques et les jeux à choisir. Ils m'ont aussi expliqué quelques détails que je ne savais pas sur les jeux vidéo. Merci !
- The Finest Hours
Ce n'est pas l'homme qui prend la mer... Devenu mon film préféré, The Finest Hours raconte la plus longue nuit pour Bernie Webber, sauveteur en mer en 1952. Réalisé par Craig Gillespie avec Disney, le film raconte le sauvetage du pétrolier SS Pendelton par des gardes-côtes pendant une terrible tempête. Le film s'est basé sur le roman du même nom et sur les interviews des survivants. La conception du film connaît quelques aléas d'après le site Allociné. D'abord, le réalisateur du film devait être Robert Schwentke mais il a quitté le projet. Le film a été réalisé à l'aide d'un grand bassin de 3 tonnes construit sur un chantier naval. Les acteurs ont été dans ce bassin dans des conditions extrêmes, avec rafales de vent et de pluies artificielles, pour les prises de vue. De belles prises de vue. Le rôle principal de Bernie Webber est joué par Chris Pine connu pour jouer le rôle du capitaine Kirk dans Star Trek. Les faits-réels : Le sauvetage du SS Pendleton est l'un des sauvetages en mer les plus incroyables de l'histoire. Beaucoup de sauvetages en mer sont incroyables mais celui-ci a été conté dans un roman. Le bateau est un pétrolier T2 américain, un bateau construit lors de la Seconde Guerre mondiale, qui emportait du kérosène et de l'huile de chauffage. Le 18 février 1952, une tempête a lieu sur les côtes du Massachusetts. Cette tempête très violente brisera, non pas un, mais deux pétroliers en deux, le SS Pendleton et le SS Fort Mercer. Le SS Fort Mercer a pu envoyer un signal de détresse avant la déchirure du bateau ce qui a permis à un sauvetage plus rapide. Mais ce ne fut pas le cas pour le SS Pendleton. Photo du SS Pendleton Un groupe de gardes-côtes menés par Bernard Webber partent en "mission suicide" pour sauver une partie de l'équipage du SS Pendleton. Andrew Fitzgerald dira "Notre travail était de sauver des gens et c'est ce que nous avons fait." Pour cause, ils ont sauvé 32 membres de l'équipage qu'ils ont tous ramené en même temps sur un petit canot de sauvetage. Le roman ainsi que le film se permettent quelques modifications de la réalité. En général, le film est très proche de la réalité. Seuls quelques détails sont erronés. /!\ Passage de spoil. Le film montre que le Pendleton n'a pas pu envoyer de message de détresse car le bateau s'est brisé en deux avant que l'équipage ne puisse prévenir le capitaine. Cette partie est bien vraie. Tous les équipements de communication ont été emportaient trop rapidement par les vagues, le capitaine avec. Il ne restait plus que la moitié du bateau, la partie machinerie, et une partie de l'équipage. C'est Raymond Sybert, joué par Casey Affleck (l'acteur que je préfère dans le film), qui prend le contrôle de l'équipage. Contrairement au film, le bateau ne comportait pas de fissure du côté de la salle des machines. Bernie Webber décide de partir avec quelques volontaires. Très peu ont accepté de le suivre disant que cette mission était du suicide au vue de la tempête. Trois hommes ont été volontaires : Andy Fitzgerald, Richard Livesay et Ervin Maske. Bernie Webber, Andy Fitzgerald, Richard Livesay et Ervin Maske Pendant ce sauvetage, Bernie Webber était déjà marié à Miriam Pentinen, jouée par Holliday Grainger. Elle était opératrice téléphonique, comme dans le film, et ils se sont bien rencontrés au téléphone. C'est Miriam qui lui fait la demande en mariage comme on peut le voir dans le film. Mais Miriam n'est jamais allée à la station. Dans le film, Ray Sybert coupe à la hache les cordes tenant les canots pour prouver qu'il est dangereux de partir en pleine tempête avec ces canots. Ceci est faux. Il n'a jamais coupé les cordes bien qu'il disait qu'il ne fallait pas monter dans les canots. Ce n'est qu'après qu'on a démontré qu'il était dangereux de descendre les canots avec les vagues violentes. Ces vagues, justement, ont fait envoler le bateau de sauvetage à plusieurs mètres d'altitude. Les gardes-côtes ont perdu leur compas et même leurs moyens de communication avec la station. Ils ont pu retrouver le Pendleton que grâce à la torche et aux bruits de métal. Bernie Webber ne porte pas de gilet de sauvetage dans le film, c'était le cas aussi dans la réalité. A la différence du film, Ray Sybert ordonne que le bateau reste le plus loin possible des bancs de sable de peur qu'il se brise encore plus. Le canot de sauvetage a calé plusieurs fois. C'est bien Andy Fitzgerald, joué par Kyle Gallner, qui redémarre le moteur juste avant qu'une grande vague vienne les emporter. Au total, ils ont sauvé 32 membres de l'équipage sur 33. George Meyers n'a pas pu être sauvé. Il est tombé dans l'eau et a été écrasé entre les vagues et le bateau. Il y avait donc 32 hommes et 4 gardes-côtes sur un bateau prévu pour 12 personnes. Dans le film, toute la ville éclaire la mer avec les phares des voitures qui ont permis à Bernie Webber de se guider. Dans la réalité, il n'y a rien de tout cela, bien que des gens les attendaient sur le quai. Critique : J'ai adoré ce film, plus que ça je le trouve excellent. C'est très rare que je dise d'un film que je l'adore sans trouver de défaut. Il y en a deux dont je serais incapable de trouver des défauts : La Ligne Verte et The Finest Hours. Le film est très proche de la vérité ce qui le rend très intéressant. Les acteurs sont très bons et le doublage français aussi. Je pense à Casey Affleck et son doublage français : Alexis Tomassian (qui est aussi la voix de Zuko dans Avatar : Le dernier maître de l'air.) L'acteur et son doublage m'ont tellement fait rentrer dans l'histoire que je trouve que Ray Sybert est une personne remarquable. C'est un film où on ne peut pas s'ennuyer avec toute l'action et surtout la pression qu'on peut ressentir. Et en même temps, il reste un film où l'action est réaliste. Les tumultes engendraient par les vagues sont proches de la réalité. L'ambiance dans le Pendleton y est bien retranscrite. Il y a peu de musique. On entend surtout les bruits métalliques du bateau qui sont peu rassurants. En fait, tout le film ne comporte que peu de musique où elles ne sont pas remarquables. Les musiques sont composées par Carter Burwell. Elles sont plutôt calmes et douces, certaines sont très stressantes. Ainsi c'est le bruit de la mer, du vent et du bateau qu'on entend le plus. Les jeux de couleurs sont bien réalisés. Des couleurs chaudes dans les maisons et dans la station. Des couleurs froides pour l'extérieur, la mer et le bateau. Une exception : le final quand tous les phares des voitures s'allument engendrent une nuance de couleur chaude qui invite Bernie Webber à rejoindre la côte. Une autre exception est dans la salle des machines car celle-ci prend feu alors qu'il y a de l'eau partout. Les couleurs chaudes viennent justement inquiéter encore plus car il y a littéralement le feu à l'eau. Les conditions dans lesquelles les acteurs ont été confrontés ont permis de rendre des images très belles et réalistes. En même temps, se prendre un seau d'eau gelée au visage, ce n'est pas le plus agréable. C'est un film qui a couté très chère à la réalisation ce qui est logique quand on voit le nombre de techniques qu'il a fallu utiliser ne serait-ce que pour créer une gigantesque vague. Le film est beau, le film est bon, il a de la technique, une histoire vraie et réaliste, on ressent toute la tension, bref ce film a tout ce que j'aime. Il est bien dommage qu'il soit très peu connu. Il est à peine connu par les cinéphiles de mon entourage. En résumé : - Je l'adore - J'adore Ray Sybert - J'adore Casey Affleck - J'adore Alexis Tomassian - J'adore les bateaux - J'adore la mer - J'adore les tempêtes - J'adore la conception du film - Pourquoi vous ne l'avez pas encore vu ? Allez le voir. Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Finest_Hours https://fr.wikipedia.org/wiki/SS_Pendleton https://www.mirror.co.uk/news/real-life-stories/true-story-behind-finest-hours-7399105 https://www.allocine.fr/film/fichefilm-221875/secrets-tournage/ https://www.historyvshollywood.com/reelfaces/finest-hours/ https://www.youtube.com/watch?v=PVBiBJ5umjc&list=PLn6s-0hpkbj-z4CeJoh9tEJn74037DfuY&index=4
- Deadpool
Ce n'est pas un héros, juste une grosse blague. Ceux qui me connaissent s'en douteront surement, ce film n'est pas du tout ma tasse de thé. 'Deadpool' est un film américain de Super-héros de Tim Miller reprenant les codes de tous les films d'action à succès. Le film est sorti en 2016. Il met en scène le personnage de Deadpool, qui s'appelle en réalité Wade Wilson, un antihéros de Marvel Comics qui voit le jour en 1991. Il apparaît ensuite au cinéma plusieurs fois. Critique : Etant donné que j'ai déjà beaucoup de difficulté à apprécier les films de super-héros, je n'apprécie pas non plus ce film. Deadpool est un antihéros qui fait des blagues en même temps de se couper la main. L'intérêt du film est donc évident : de l'action et faire rire. Les actions sont, comme la plupart des films de super-héros, surréalistes. Les explosions sont beaucoup trop énormes pour la réalité. C'est joli, c'est vivant mais c'est trop impressionnant pour si peu. Il y a donc beaucoup d'actions, trop à mon goût, et à côté il manque d'autres faits, évènements ou drame pour rendre l'action crédible. Mais l'humour est présent et il y a beaucoup de références artistiques. Bon, l'humour n'est pas le meilleur non plus. Disons que le personnage a un certain comique qui le rend intéressant. Des réactions drôles, des phrases peu habituelles pour un héros. Il n'y a pas à dire, le personnage est intéressant. Après-tout c'est le principe de l'antihéros. S'il ne provoque pas le rire, il a une personnalité complexe et il contraste avec le sérieux du monde qui l'entoure. Même en reprenant les plus gros clichés de film de super-héros, je le trouve moins bon qu'un autre Marvel. Bien que je n'en aie pas vu beaucoup. Les petites erreurs s'enchaînent : trop d'actions sans explications ou sans intérêt, des thématiques hypers fortes qui sont décrédibilisées par l'humour beauf du personnage, les gags manquent de subtilité, Deadpool raconte sa vie en parlant à la caméra. Je considère le dernier point comme une erreur car c'est une facilité dans l'écriture pour introduire le personnage. Il y a plusieurs façons d'introduire un personnage et il est très simple de faire parler le personnage lui-même. Pourtant le personnage possède un aspect dramatique qui aurait été intéressant d'approfondir (un cancer, un visage mutilé, la notion d'immortalité...), l'humour fait prendre de la distance. Cela aurait pu très bien fonctionner. Après tout, Deadpool veut rire de son malheur et son humour vient très bien contraster avec cet aspect de sa vie. Cependant, je trouve que le film n'appuie pas assez sur l'introspection du personnage. Il n'y a pas assez de scène, ou de détail qui viendrait expliquer le regard que Wade Wilson porte à lui-même à plusieurs instants de sa vie. Je ne peux pas dire que ce soit un point négatif du film. Il met en valeur l'importance de l'optimisme face aux choses négatives de la vie. Mais cela reste en partie un défaut car il enlève tout un aspect psychologique qui, je pense, est peut-être plus présent dans les comics. Le film met en avant le physique du personnage en disant que le physique n'a pas d'importance, mais ce message est très naïf à côté du reste du film. Comment peut-on s'inquiéter de ne pas plaire à quelqu'un quand on a traversé un cancer et une torture ? J'entends certains me dire que ce serait possible, et c'est tout le côté du film que j'apprécie justement. Mais le film se termine avec simplicité. Le questionnement sur le sujet aurait pu durer, avoir plus d'enjeux, surtout quand on sait qu'il y a une suite au film. La simplicité de la fin rend le tout naïf. Et pourtant, le film n'est pas naïf à cause de l'action et de la violence qui est montrée. 'Deadpool' est loin d'être excellent. Il n'est pas mauvais non plus. C'est un film qui a énormément de succès, d'une part pour sa facilité de compréhension et ses blagues mais aussi pour le personnage principal. C'est un antihéros peu commun et sans morale sauf la sienne. C'est un personnage très intéressant qui aurait peut-être mérité plus d'approfondissement mais ça serait exagéré de dire qu'il n'y en a pas eu. C'est un film qui s'adresse à un certain public assez vaste. Il n'est pas fait pour ceux qui regardent le film dans le but de découvrir quelque chose, l'intrigue est naïve. Il n'est pas fait pour ceux qui veulent juste rire et s'amuser avec de la légèreté, le film est trop violent. Son public visé cherche principalement quelque chose pour se détendre sans trop réfléchir avec de l'action qui fait briller les yeux et quand même un scénario avec des intrigues prenantes où on peut d'y reconnaître. C'est un film fait pour eux. C'est à cause de la place des actions dans le film et de l'humour qu'on n'a pas le temps pour de la psychologie ou du drame. Wade le dit lui-même par de jolies phrases, ce n'est pas héros. Par conséquent, le film n'est pas un film de super-héros... Alors cachez tous ces clichés que je ne saurais voir. Ce qu'il faut retenir : -C'est drôle et beauf -Wade Wilson est un personnage excellent avec une belle introspection -Les intrigues sont suffisamment intéressantes pour ne pas s'ennuyer et facile à comprendre bien que naïve -Il y a beaucoup d'action exagérée -Les références pertinentes et qui peuvent faire sourire -#cestmoiquaipété
- Les Guerres de Vendée
Le Puy du Fou, Aux Epesses, raconte l'histoire de la Vendée depuis l'Antiquité. Mais son histoire est surtout marquée par des évènements qui ont eu lieu lors de la Révolution française : Les Guerres de Vendée. Le Sacré-Coeur Vendéen Les Guerres de Vendée, comme raconté dans les livres d'histoire, sont des guerres qui ont eu lieu entre républicains et monarchistes entre 1793 et 1796 en Vendée Militaire. La Vendée Militaire était un territoire bien plus vaste que le département actuel. Elle s'étendait de Noirmoutier jusqu'à Angers et de Luçon jusqu'à, maximum, Laval. Carte de la Vendée militaire - Christophe cagé, CC BY-SA 3.0 , via Wikimedia Commons Tout commence en 1789 : C'est la prise de la Bastille. Les bourgeois se soulèvent et le peuple parisien est dans les rues. Les nobles ne sont pas contre ce tournant. Certains ne sont même pas contre La République elle-même. Cependant, beaucoup sont obligés de fuir Versailles à cause des attaques des bourgeois qui sont armées. La plupart vont rejoindre le Poitou. Là où les nobles sont riches grâce à l'agriculture qui est abondante sur leurs terres. Les paysans vendéens ne se plaignent pas de leur situation. Les Vendéens sont attachés à leurs champs et leur religion. Lorsque la République demande aux prêtres de jurés, les Vendéens n'apprécient guère cette décision et continuent, illégalement, à participer à des messes faites par des prêtres réfractaires. En Vendée - Evariste Carpentier Les tensions commencent à monter dès 1791. Les républicains organisent une milice faite de jeunes hommes pris par tirage au sort. Les Vendéens ressentent une injustice du fait que les hommes tirés au sort sont plus nombreux que ceux dans d'autres régions de France et les bourgeois ayant l'argent peuvent payer pour ne pas rentrer dans la milice. Certains jeunes Vendéens sont donc forcés à se séparer de leurs terres pour une milice. Les nobles réunis en Poitou luttent contre les attaques envers eux et les paysans vendéens ressentent une colère envers les bleus. Quand en 1793, le roi Louis XVI est décapité, c'est la goutte d'eau de trop. Les Vendéens armés de fourches et de pics se réunissent devant les châteaux des nobles présents sur le bocage. Ils forment l'armée Catholique et Royale et ils sont surnommés les blancs. D'autres généraux et militaires de l'armée royale, rejoignent cette guerre. Au total, 7 généraux auront commandé les troupes de paysans : Bonchamps, Cathelineau, Charette de La Contrie, Lescure, Henri de La Rochejaquelein, d'Elbée et Stofflet. Le Prince de Talmont participait aussi bien qu'on le retient moins dans l'histoire. Portait de : Cathelineau, Bonchamps de Girodet- d'Elbée de Paulin Guérin - Lescure de Robert Lefèvre -Stofflet - La Rochejaquelein de Pierre-Narcisse Guérin - Charette de Paulin Guérin- le prince de Talmont de Léon Cogniet. Lorsque les Vendéens les ont acclamés en bas de chez eux, certains généraux auraient refusé de sortir ne voulant pas entrer en guerre. Madame de Bonchamps dira qu'elle avait peur pour son mari lorsqu'il accepta de rejoindre les paysans. Charette aurait aussi tenté de se cacher sous son lit. Il faut savoir que certains reviennent tout juste de la guerre d'Indépendance des Etats-Unis. C'est le cas pour Bonchamps et François Athanase Charette de la Contrie. C'est d'ailleurs à ce moment que le lieutenant de la Marine Royale a formulé sa devise :"Combattu, souvent. Battu, parfois. Abattu, jamais." Finalement, aucun d'eux n'a refusé de diriger ces paysans sans aucune expérience militaire. Ils réussissent un exploit hors norme : celui de formé à vitesse grand V des paysans traités d'imbéciles par les révolutionnaires. C'est Cathelineau qui réussit à armer ses troupes en premier avec la prise d'un canon et d'armes à feu. Il devient de cette manière généralissime et est surnommé le "Saint de l'Anjou". Bonchamps retire les mousquets aux républicains pour les donner aux paysans. Charette organise plusieurs embuscades qui mèneront les républicains vers la défaite. Tous les habitants des villages participent à cette guerre. Les enfants interceptent les lettres que les républicains envoient à leur famille. Ils donnent des informations sur l'avancée des troupes ce qui avantage grandement les Vendéens. Les femmes combattent aux côtés des généraux. Elles cachaient des prêtres réfractaires et certaines quittaient le doux confort du foyer pour participer aux embuscades. Elles étaient appelées les "amazones". Cette organisation portera préjudice aux républicains. La bataille de Cholet - Evariste Carpentier A ce moment, les révolutionnaires sont désemparés. Les troupes républicaines sont forcées à reculer car trop peu formé. Il ne faut pas oublier que la milice est composée d'hommes tirés au sort. Les premiers généraux faisaient, avant, partie de l'armée royale. Pour des questions de trahison qui n'a jamais eu lieu, les révolutionnaires auraient fait décapiter certains généraux qui combattaient à leurs côtés. Dépassés par les évènements, ils décident de mettre en place une extermination par des "colonnes infernales". C'est avec ces colonnes que les massacrent en territoire vendéen ont commencé : des femmes sont violées, tranchées. Les enfants sont jetés dans la Loire. Les prêtres réfractaires sont égorgés devant la foule. Ils empalaient des femmes enceintes ou des femmes qui allaitaient avec leur bébé. Ils ont tué un nombre incroyable de personnes si on se rapporte à certains historiens. 300 000 Vendéens auraient été tués. Mais au vu de l'époque, il est impossible de mesurer la fiabilité de ce chiffre. C'est la période la plus sombre de l'année 1793. Les batailles s'enchaînent et deviennent de plus en plus violentes. Les généraux vendéens sont blessés. Cathelineau est blessé par balles. Il finit par mourir quelques jours après. Bonchamps aussi est blessé. Alité sur son lit, il apprend que ses troupes ont fait prisonnier une troupe entière de républicains dans une église. Les paysans ont commencé à charger les canons pour tirer sur l'église par vengeance. Le général les stoppe et demande de "faire grâce aux prisonniers". La phrase a été crié sous une forme connue : "Grâce ! Grâce aux prisonniers ! Bonchamps le veut ! Bonchamps l'ordonne !" Cette phrase, cet évènement est resté dans les mémoires comme étant Le Pardon de Bonchamps. Mort de Bonchamps - Thomas Degeorge Charette a, pour l'anecdote, combattu aux côtés de plusieurs femmes appelées "les pupilles de Charette". Céleste Bulkeley est une Angevine qui a épousé un lieutenant irlandais en 1786. Elle eut, avec lui, une fille de 12 ans. Son époux et elle combattaient auprès de Charette. Son image portant un sabre et un pistolet marquera les esprits encore longtemps. Sa fille et son mari sont mort guillotinés en 1794 tandis que Céleste Bulkeley échappe à la mort car elle est enceinte. Photographie du spectacle 'Le Dernier Panache' du Puy du Fou mettant en scène Céleste Bulkeley qui s'empare d'un canon. Juillet 1793, Cathelineau est mort. Bonchamps est blessé. Lescure aussi. Il faut un nouveau généralissime. Tous se tournent vers La Rochejaquelein. De ses 20 ans, Il est le plus jeune des généraux. Quand on lui a demandait d'être généralissime, il se serait mis à pleurer dans son coin et même faire une crise car il ne voulait pas. C'est Lescure, époux de sa cousine, qui réussit à le convaincre. Henri de La Rochejaquelein devient alors généralissime. Il est à la tête d'une troupe bien plus grande de ce qu'il avait d'habitude. Pour encourager les hommes, il fait un long discours. Il parle de son jeune âge, de son manque d'expérience. Mais il termine son discours par une phrase très connue et dont l'ordre a été modifié pour la poésie : "Si j'avance, suivez-moi. Si je recule, tuez-moi. Si je meurs, vengez-moi." La phrase aurait été en réalité dite dans cet ordre : "Si je meurs, vengez-moi. Si j'avance, suivez-moi. Si je recule, tuez-moi." Henri de La Rochejaquelein au combat de Cholet - Paul-Emile Boutigny Les nobles se sentent plus fort et tentent de monter plus haut dans le nord pour étendre le territoire de la Vendée Militaire. Mais les paysans sont contre l'idée de quitter leurs terres. En effet, une fois les batailles gagnées, quand les généraux voulaient continuer, les paysans demandaient à rentrer chez eux. C'était le faux pas des généraux vendéens. Ajoutez à cela le fait qu'ils n'étaient pas toujours d'accord créant presque deux armées distinctes. Petit à petit, les troupes ont diminué. Certains abandonnaient, ils trouvaient ça trop dur et inutile. Ils préféraient fuir plutôt que mourir en essayant de combattre pour l'impossible. Ainsi, Bonchamps meurt le 18 octobre 1793, laissant Madame de Bonchamps veuve à 26 ans. Lescure le suit le 4 novembre 1793 à l'âge de 27 ans. Son épouse, Marquise de Lescure puis Marquise de La Rochejaquelein, n'avait alors que 21 ans. D'Elbée se fera capturer pour se faire fusiller en janvier 1794 à Noirmoutier. Le Prince de Talmont est fusillé le 27 janvier 1794 à Laval. La Rochejaquelein meurt au combat le 28 janvier 1794. Stofflet, un Lorrain d'origine, continue de se battre jusqu'au 25 janvier 1796 où il est fusillé à Angers. Il ne reste que le dernier des généraux vendéens, le "Roi de la Vendée" : François Athanaze Charette de La Contrie. Abandonné des siens, il termine seul est blessé au logis de la Chabotterie. Il s'est caché dans la forêt attendant sa mort ou qu'un républicain le trouve. Ce fut le général Travot qui capture Charette. Il est emmené le 29 mars 1796 à la place Viarmes à Nantes. A son procès, lorsqu'on lui demande son dernier souhait, il répond "me raser". Arrivé à la place, lorsqu'on lui propose un prêtre jureur pour la prière, il refuse. C'est un prêtre réfractaire, de sa fenêtre, qui lui fait sa prière. On lui bande les yeux, il refuse. Il dit vouloir voir la mort en face. Il refuse de se mettre à genoux. Il aurait demandé à qu'il lance lui-même le feu. Il aurait alors, les yeux droits sur l'assistance, placé son doigt sur son cœur et sur le cœur vendéen cousu sur une étoffe blanche sur sa veste. Puis, il donne sa mort. Elle signe la fin des guerres de Vendée. Exécution du général Charette place de Viarmes à Nantes, mars 1796 - Julien le Blant Après les guerres, Madame de Bonchamps s'est faite capturer pour être exécutée lorsqu'un républicain la libère. Ce soldat faisait partie de la troupe qui a été sauvée par Bonchamps. En reconnaissance envers son sauver, il sauve la vie de la veuve de ce dernier. Il faut attendre Napoléon pour que la Vendée soit restaurée. Il est ému par l'histoire de Madame de Bonchamps qui raconte dans ses mémoires cette période de trouble. Les cathédrales sont reconstruites et les écoles sont agrandies. Napoléon fera de La Roche-sur-Yon la préfecture du département de la Vendée. Il a une statue à son effigie à la place Napoléon de la ville. L'empereur dira des Vendéens que ce sont "un peuple de géant". Il dira aussi de Charette qu'il lui "laisse l'impression d'un grand caractère". Statue de Napoléon à La Roche-sur-Yon place Napoléon 1793 devient une année sombre pour La République et l'histoire de France. Victor Hugo écrit Quatrevingt-treize, dont Didier Barbelivien s'inspira pour créer l'album Vendée 93. C'est le tournant dans l'histoire de la Vendée encore marquée de nos jours. C'est une partie de l'histoire de France peu connue par les Français. D'Elbée protégeant les prisonniers républicains après la bataille de Chemillé - Marie Féix Edmond de Boislecomte Sources : Toutes les informations proviennent des recherches personnelles et de mon interprétation. Il se peut que certaines choses soient de la surinterprétation. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Vend%C3%A9e#:~:text=La%20guerre%20de%20Vend%C3%A9e%20est,en%201799%2C%201815%20et%201832. Buisson, Patrick, La grande histoire des guerres de Vendée, Perrin, 2017. Mémoires de la Marquise de La Rochejaquelin, édition par Alain Gérard, 2010. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_catholique_et_royale_(Vend%C3%A9e) Madame La Comtesse de Genlis, Mémoires de Madame La Marquise de Bonchamps. https://www.histoire-pour-tous.fr/arts/4075-le-pardon-de-bonchamps-david-dangers.html http://www.histoire-en-questions.fr/guerre%20vendee/guerre-vendee-femmes-guerrieres.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Athanase_Charette_de_La_Contrie