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Top 10 des Shojo qui n'en ont pas l'air

  • Photo du rédacteur: Canadou
    Canadou
  • 16 juin 2021
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 août 2021

Il existe beaucoup de Shojo très différent mais beaucoup gardent en esprit un cliché très commun : une romance, une héroïne naïve, un petit peu de magie et un chaton. Bref, je suis sûre que vous êtes nombreux à ne pas apprécier les Shojo pour les préjugés que vous avez en tête (et vous avez en majorité des cas raison). Mais il existe pourtant des mangas qui sortent un peu du lot et des idées qu’on en fait. Je vous présente donc un petit top 10 des Shojo originaux qui pourraient vous plaire… ou pas. Mais au moins, ils transcendent les règles des Shojo !



Numéro 10 : Rainbow Days

Rainbow Days est un manga school Life racontant les péripéties de quatre amis. Un d’entre eux tombe amoureux d’une fille du lycée et c’est ainsi que nos quatre protagonistes vivront leur propre histoire d’amour.


Il peut sembler assez classique car toute la recette du Shojo romantique est présente à la seule exception que nous avons plusieurs protagonistes et qu’il s’agit de personnages masculins. Il est très rare de voir un Shojo ayant pour personnage principal un garçon. Qui plus est, le fait d’avoir plusieurs protagonistes a permis au manga de parler de plusieurs histoires avec plusieurs visions de l’amour, plusieurs formes et plusieurs personnalités : le garçon sensible, le Bad boy un peu forceur, le mec drôle et sympa adepte du sadomasochisme et le mec glacial déjà en couple depuis un long moment avec une fille très extravertie.


Numéro 9 : Sayonara Miniskirt

Ce manga tout récent raconte la mésaventure d’une idole quand elle s’est faite agressée au couteau par un de ses fans. À la suite de cet évènement, elle ne porte que des pantalons même pour l’uniforme scolaire.


Sayonara Miniskirt n’est plus un manga rare car, aujourd’hui, les Shojo deviennent de plus en plus engagés contre le harcèlement et les violences faites aux femmes. Sayonara Miniskirt n’est donc pas le seul manga à traiter de ce sujet. Malgré tout, c’est encore peu commun de voir un Shojo engagé et encore plus rare de voir une héroïne ne portant pas de jupe. Et puis, la romance n’est pas le sujet principal.


Numéro 8 : Ugly Princess

Un school Life romantique avec une héroïne qui se fait harceler et qui se passionne de jeux de romance.


Dis comme ça, le manga ne semble pas du tout original est pourtant il l’est du fait de l’apparence de l’héroïne. Dans les clichés habituels de Shojo, si l’héroïne se fait harceler à cause de son apparence, elle devient belle très rapidement (Kare First Love, sous lunettes et ses cheveux attachés se cachent une beauté, ou encore Kiss Him Not Me où l’héroïne maigrit subitement.)

Ici, l’héroïne est potelée et le reste. C’est un Shojo où l’apparence ne compte réellement pas contrairement aux autres. Et son originalité vient des dessins de la mangaka. La mangaka ne se gêne pas pour dessiner des grimaces comme on peut en trouver dans des Seinen. Ce genre de visage est beaucoup plus rare dans les Shojo.



Numéro 7 : Nana

J’ai déjà pu parler de Nana dans un autre article. Ce manga raconte la rencontre de deux jeunes filles du même âge et portant le même nom : Nana. Tous les diffèrent et pourtant elles vont être très proches.


L’originalité du manga est dans le milieu où se passe la scène. Nous ne sommes plus dans un lycée, nous ne sommes pas avec des adolescentes mais on a affaire à des jeunes femmes et des jeunes hommes plongés dans l’obscurité du monde et de la dépendance.

La romance n’est pas parfaite car il y a tromperie et nombreux adultères. La sexualité n’est pas taboue et il y a une présence importante de drogue, de violence et d’alcool. Il fait partie de ces quelques exemples de Shojo qui ne sont pas pour ‘petite fille’. Il s’agit bien d’un Shojo dont la cible a un âge minimal conseillé.

Remarquez le numéro pour ce manga... Si vous avez lu mon article sur Nana vous verrez que ce n'est pas qu'une simple coïncidence...



Numéro 6 : Akatsuki No Yona

Yona, Princesse de l’Aube raconte les aventures de la princesse Yona qui perd tout. Accompagnée des quatre dragons et de son fidèle chevalier, elle débute un plan de vengeance.


L’originalité du manga vient de la personnalité de l’héroïne. Bien que ce soit une princesse gâtée au début, elle devient rapidement une guerrière avec un charisme exceptionnel. Tout au long du manga, elle apprendra et gagnera en maturité, en sagesse et en force. Une héroïne aussi charismatique qu’elle est très rare dans un Shojo. Elle ne se laisse pas faire et ça fait du bien.

Même la romance, pourtant présente, reste très secondaire. Une autre originalité vient de l’antagoniste. Un Shojo a rarement un antagoniste mais celui-là est encore particulier parce qu’on a du mal à lui en vouloir. Du point de vue de Yona, c’est un méchant mais du point de vue du monde, c’est un héros. Même la romance est assez originale vu qu’il va s’agir, pendant très longtemps, d’un amour à sens unique ressenti par le protagoniste masculin. Encore un point original, ce n’est pas l’héroïne qui tombe amoureuse. Sans compter le nombre d’actions et de combat qui viennent rajouter du piment à l’histoire.


Numéro 5 : Running Girl

Running Girl raconte l’histoire d’une jeune fille amputée d’une jambe qui va participer aux paralympiques de Tokyo.


Il y a très peu de manga, et encore moins de Shojo, qui parlent du handicap. Il y a bien Perfect World qui traite de ce sujet avec douceur et tendresse. Mais Running Girl a l’originalité en plus de ne pas être une romance. Bien qu’on puisse s’imaginer un manga léger, il reste tout de même original et sort des habitudes romantiques et de la perfection sociétale.


Numéro 4 : Le pacte des Yokai

C’est l’histoire d’un adolescent qui a le don de voir les esprits que d’autres ne voient pas.


Ce Shojo est original pour plusieurs clichés détruits. D’une part, le personnage principal est un garçon. Généralement, le sexe du protagoniste permet déjà de cibler le public (un garçon, un Shonen. Une fille, un Shojo.) Il existe pourtant quelques exceptions : « Rainbow Days » et « Le Pacte des Yokai ». Puis, comme très peu de Shojo, il n’y a pas de romance ou très peu. On peut aussi dire que les Yokai ne sont pas souvent exploités dans les Shojo. Mais ce n'est pas non plus très rare. Le manga reste tout de même assez proche d'un Shonen.






Numéro 3 : Tue-moi plutôt sous un cerisier

Ce one-shot commence avec le suicide d’une lycéenne. Son amie se retrouve seule face à tout le monde qui l’accuse de harcèlement et d’avoir poussé au suicide sa propre amie.


La première originalité est évidente, le manga parle de suicide et harcèlement. Ce sont des sujets difficiles et pas accessibles à tout âge. Qui plus est, la forme du manga en lui-même est originale. C’est un Shojo bouleversant.


Numéro 2 : X/1999

Un jeune garçon perd sa mère dans un incendie. Plus tard, des personnages étranges l’abordent pour sceller le destin de la Terre et de l’humanité avant la grande bataille.


Ce Shojo est un CLAMP. Pour ceux qui connaissent bien, vous savez déjà que les CLAMP ont une originalité qui ne tient qu’à elles. X/1999 est peut-être même leur manga le plus original qu’elles ont créé.

Pour ceux qui ne voient pas pourquoi il est original, tout vient du thème principal : Apocalypse. D’après Wikipédia, il s’agirait d’ « une relecture moderne de l'Apocalypse selon Saint-Jean. » Le résumé en lui-même fait très Shonen et beaucoup moins Shojo.

Sans compter le fait que le protagoniste est un personnage masculin, le thème apocalyptique n’est pas le plus récurrent parmi les Shojo. Le manga a aussi une conviction écologique qu’on retrouve très peu dans d’autres mangas. On peut tout de même penser que ce manga est un peu un Boy's Love, mais ça rien ne le dit officiellement.


Numéro 1 : La fillette au drapeau blanc

La fillette au drapeau blanc est un ouvrage mémorable sur les atrocités de la Deuxième Guerre mondiale. Une petite fille tente de fuir avec sa famille.


Tiré d’une histoire vraie, avec photographie à l’appui, ce Shojo, édité Akata, est violent. Il montre l’atroce réalité de la Deuxième Guerre mondiale et des batailles opposant américains et japonais. Heureusement qu’il est aussi symbole d’espoir. Le manga est vraiment déconseillé aux plus jeunes et aux âmes sensibles. C’est un mémorial qui nous permet de nous souvenir afin de ne pas commettre les mêmes horreurs.

Sources :

Oui, je me cite moi-même.


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