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  • Nana

    L'exemple du Shôjo mâture par excellence. 'Nana' est un shôjo manga écrit par Ai Yazawa. Il a été publié pour la première fois en 2000 dans le Cookie magazine. On compte aujourd'hui 21 tomes encore en cours. Les tomes sont publiés dans la maison d'édition Shueisha au Japon et chez Akata, qui appartenait encore à Delcourt à cette époque, en France. Le manga est une tranche de vie au milieu du monde de la musique. Il y a de la romance, de l'amitié, du drame et de la musique. Le manga a été adapté en animé par Morio Asaka entre 2006 et 2007. L'animé ne conte que la moitié du manga en 47 épisodes. Malheureusement, le manga est en suspens depuis 2009 suite aux soucis de santé de la mangaka. Ai Yazawa est, aujourd'hui, âgée de 54 ans. Elle dit elle-même qu'elle n'est pas sûre de pouvoir terminer le manga un jour mais continue de publier, parfois, des illustrations. Elle a commencé sa carrière à l'âge de 17 ans et a écrit d'autres mangas, dont un shôjo très populaire : 'Paradise Kiss'. Ou encore 'Marine Blue' ou 'Je ne suis pas un ange'. 'Nana' raconte l'histoire de deux protagonistes. Toutes les deux s'appellent Nana, ont 21 ans et partent vivre à Tokyo. Ce sont les seuls points communs qu'elles ont. La première est Nana Komatsu. C'est une fille avec un 'cœur d'artichaut' qui enchaîne les peines de cœurs. Son rêve est de devenir la parfaite femme au foyer en reproduisant le schéma idéal japonais avec un mari, une maison et des enfants. Elle est surnommée Hachikô. La seconde est Nana Ôsaki. Son rêve est de devenir chanteuse professionnelle. Elle est la chanteuse dans le groupe punk 'Black Stones'. Toutes les deux vont tisser une profonde amitié et vivre ensemble dans un appartement dans le quartier de Shibuya. Elles vont vivre plusieurs péripéties entre les romances et la musique. Attention, risque de spoil. Hâshiko part à Tokyo pour rejoindre son petit-ami. Elle va finir par apprendre que ce dernier la trompe. Nana, elle, retrouve son ex-petit-ami à Tokyo : Ren. Ren était le bassiste des Black Stones avant de partir pour être le guitariste des Trapnest. Trapnest est le groupe rival des Black Stones est à la tête des musiques punk rock au Japon. Les anciens membres du groupe des Black Stones rejoignent Nana afin de reformer leur groupe sans Ren, cette fois-ci. Parmi eux, Yatsu. C'est le batteur est le 'grand-frère' du groupe. Il est avocat et emplit de sagesse. Nobu est le meilleur ami de Nana. Guitariste du groupe, il a une aventure avec Hâshiko. Shin est le nouveau dans le groupe. Il remplace Ren à la basse mais n'à que 15 ans. Parmi les Trapnest, il y a la rivale de Nana en tout point : Reira. C'est une chanteuse à la voix remarquable qui tombe amoureuse de Shin. Takumi est un vieil ami de Yatsu. Il est le leader et bassiste du groupe. Hâshiko est fan de lui. Naoki est donc le batteur des Trapnest. Le manga est riche en thème, en références et en maturité. Etant le thème principal du manga, les musiques et les références du monde de la musique sont très importantes. Elles sont composées par Tomoki Hasegawa pour l'animé. Mais Reira et Nana auront pour interprètes des stars de J-pop et J-rock : Anna Tsuchiya pour Nana et Olivia Lufkin pour Reira. Les deux chanteuses sont rentrées dans le rôle de leur personnage comme en témoignent les deux photos suivantes : Anna Tsuchiya pour Nana et Olivia Lufkin pour Reira J'en profite aussi pour vous faire écouter l'opening de l'animé, 'Rose' interprété par Anna Tsuchiya : Et, pour la comparaison, une chanson interprétée par Olivia Lufkin : Bien évidemment, il y a encore énormément d'autres musiques et chansons toutes étant à peu près du même style Punk/Rock voire des reprises complètes des musiques de Sex Pistols comme 'Anarchy in the UK'. Les graphismes du manga sont particulièrement jolis et c'est signé Ai Yazawa. Les personnages sont fins et élancés. La mangaka met beaucoup d'attention aux détails sur les vêtements et les accessoires et pour cause, elle est styliste de formation. Le décor du paysage est aussi très joli. Représentant, la plupart du temps la ville de Shibuya, nous pouvons aussi observer les villages plus reculés dans les campagnes. Au début de l'animé et du manga, on voyage à travers les décors en même temps que les héroïnes. Malgré un manga très jolie, je trouve, néanmoins, l'animé beaucoup moins beau mais il ne reste pas désagréable à regarder pour autant. 'Nana' comprend encore de multiples faits étonnants. Le nom de 'Black Stones' vient d'une célèbre marque de cigarette comme il est mentionné dans le manga. Ren est inspiré de Sid Vicious, le bassiste des Sex Pistols. Sa romance avec Nana est une référence au couple de Sid et Nancy. On le remarque par le fait que ce soit directement dit dans le manga par les personnages mais aussi par le cadenas autour du cou de Ren dont seule Nana a la clé. Nana signifie 7 en japonais. De ce fait, l'appartement des Nanas porte le numéro 707. Hâshiko est le surnom de Nana dû à son caractère ressemblant à un petit chien. En effet, le nom de 'Hâshiko' est le nom d'un chien très connu dont sa statue se trouve justement à a gare de Shibuya. De plus, le diminutif est Hachi qui signifie 8 en japonais. C'est donc aussi un jeu de mot avec son prénom. Les protagonistes sont opposés par leur comportement. Leur style vestimentaire, associé à leur comportement, vient rappeler la différence. Nana a un style punk tandis que Hachi a surtout un style pop kitsch. Cela est aussi représentatif de la différence culturelle et de la modernisation de la ville de Shibuya qui est considérée comme branchée. D'autres personnages ont des styles particuliers comme le sweet lolita ou kogaru. Il y a aussi des références sur le monde de la mode avec Vivienne Westwood et un briquet en pendentif que porte Shin. Ce pendentif sera aussi le symbole d'une relation entre lui et Reira. En haut de gauche à droite : Sweet lolita - Nana. A droite : Hachi et plusieurs exemples de son style pop kitsch. En bas à gauche : Kogaru qui a pour principe d'avoir la peau bronzée. Ai Yazawa mélange les cultures en mettant en avant la complexité de la société japonaise à mi-chemin entre le Japon traditionnel et le Japon moderne. Le quartier de Shibuya est un quartier réputé pour être 'jeune' et 'moderne'. La mangaka a donc utilisé ce quartier pour relever ce contraste. Elle explique donc certaines cultures japonaises dans son manga comme la fête de Tanabata. La fête est expliquée à Shin, d'origine européenne dans l'histoire, ce qui permet au lecteur non-japonais de comprendre certains points culturels du Japon. On peut dire qu'Ai Yazawa pense à ses lecteurs étrangers tout en montrant son amour pour son pays. De Gauche à droite et de bas en haut : la statue d'Hashiko à la gare de Shibuya, paquet de cigarettes 'Black Stones', pendentif Vivienne Westwood, le couple très connu de Sid et Nancy. Le manga comprend des sujets complexes et matures. Les personnages du manga sont tous différents avec un background et des milieux sociaux différents. On a d'un côté les enfants qui ont subi abandons et maltraitances et d'autres qui vivent dans une bonne famille soudée. Le tout rend très réalistes et la profondeur des personnages est décrite de manières différentes, parfois sous forme de flashbacks. Le sexe et la drogue sont des sujets très présents dans le manga. Il y a beaucoup d'adultères et de relations plus ou moins malsaines. Le personnage de Shin est un exemple. A l'âge de, tout juste, 18 ans, il entre dans la prostitution et se drogue. Ren a une dépendance à la drogue, un personnage féminin est une actrice pornographique et Takumi trompe souvent. Mais plutôt que de dénoncer, Ai Yazawa montre les conséquences de ces choses-là et les raisons. Elle nous fait ressentir une sorte de pitié envers ces personnages. La dépendance affective est au centre du manga. Beaucoup de relation ne tienne que par cette dépendance. Nana est possessive et Hashi a toujours besoin de se sentir aimée. Une relation complémentaire et opposée symbolisée par des verres avec un décor de fraise. C'est la raison pour laquelle le premier verre casse : Hashi est aimée par quelqu'un d'autre, Takumi. Nana se sent abandonnée et sa jalousie casse le deuxième verre. C'est comme si Hachi faisait partie d'elle. Les deux verres sont faits pour être ensemble, s'il y en a qu'un, cela ne sert à rien comme leur relation. Les relations parentales sont aussi très complexes et font tous les décors d'arrière-plan du manga. Peut-être qu'il s'agit d'un sujet sensible pour Ai Yazawa car tous les personnages de son manga rencontrent des problèmes avec leurs parents. Nana, née sans père, est abandonnée par sa mère. Shin préfère s'éloigner de ses parents qui se préoccupent peu de lui. Takumi a vécu une enfance difficile bercée dans la violence. Inversement, Nobu a des parents trop protecteurs qui impose leurs choix. Il se sent étouffé par ses parents qui ne le laissent pas vivre sa vie à sa façon. Enfin, Hachi a une bonne famille de rêve et compte beaucoup trop sur le soutient de celle-ci. Ses parents l'ont presque forcée à prendre son indépendance. Hachi est bien la seule du manga qui garde une bonne relation avec ses parents qui la soutiennent quoiqu'il arrive. Même si Hachi ne semble pas tout le temps en accord avec eux, elle reconnait quand même les efforts qu'ils font pour elle. Pour conclure, Nana est un manga mature qui traite de sujets difficiles contrairement aux idées reçus sur les Shôjos. Ce n'est pas un manga accessible à tous les âges. De mon point de vue, il s'agit d'un chef d'œuvre japonais remplis de référence et de culture. Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nana_(manga) http://www.planete-jeunesse.com/fiche-1912-nana.html https://www.nautiljon.com/mangas/nana.html

  • Fruits Baskets

    Le Shôjo le plus populaire et le plus surcôté. Fruits Basket est un Shojo manga écrit par Natsuki Takaya qui a débuté en 1998 et compte 23 volumes. Il a une suite, Fruits Basket Another, encore en cours de publication. En 2001, le manga a été adapté en animé pour la première fois et, dernièrement, l’animé connait un nouveau succès avec le remake qui a commencé en 2019. Fruits Basket est l’un des plus gros succès parmi les Shojo, et même les mangas en général. Pourtant… Je n’aime pas Fruits Basket. J’entends les plus gros fans de la série me criez « Hérétique ! », calmez-vous. Je vais m’expliquer. J’ai déjà pu en parler sur l’Amino Shojo, je vais en reparler avec plus de détails. Il y a un tel engouement autour de Fruits Basket que je ne comprends ce que tout le monde le lui trouve. Je le trouve trop surcoté. Tout commence par une héroïne avec beaucoup de joie de vivre malgré le fait qu’elle soit orpheline et qu’elle dorme dans une tente. Elle rencontre la famille Sôma qui ont la particularité de se transformer en animal dès qu’on les touche. Ils ont une malédiction qui les transforme en animal du zodiaque chinois. Je ne peux pas lui retirer ça, l’animé a beaucoup d’originalité. C’est une histoire encore jamais vue, une héroïne peu commune et une idée unique. Mais dès les premières explications de l’intrigue, on rentre dans le What The Hell total. Rien ne tient debout. L’histoire est perdue entre comédie déjantée, malédiction qui se veut dramatique et surnaturelle. Pourtant, le côté ‘vie de lycéenne’ rappelle la réalité et là on se trouve emporté dans une curiosité étrange. Je n’ai pas lu le manga et je n’ai vu que la première saison de l’animé. Le premier épisode a un certain rythme. La rencontre avec certains membres des Sôma se fait très rapidement. L’exposition du personnage aussi au point que parfois il manque certaine chose. Il y a donc encore l’exposition du personnage à la moitié de la saison 1. Au début, tout va très rapidement mais rien ne vient. Le rythme a beau être accéléré, ce n’est pas le cas de l’intrigue. Cela donne un résultat étrange entre ennuie et étonnement. Puis vient la suite et les épisodes suivant. Ils sont beaucoup plus calmes. On a l’histoire d’un personnage par épisode. Et le côté dramatique commence à s’imposer malgré le burlesque qui vient totalement casser l’atmosphère générale. Le ressentit change radicalement entre le début et la suite. On passe d’une comédie très rythmée à un drama très inattendu. De plus, il y a beaucoup… beaucoup de personnages. Ils sont développés presque chacun leur tour. Ce qui rend l’attachement plus difficile. Ils apparaissent, on s’attache, puis ils disparaissent. On les revoit plus tard pendant 5 secondes et c’est tout. Il n’y a que quelques personnages qui ressortent le plus mais avec le développement des personnages plus secondaires, les principaux ont moins de place. Même l’héroïne principale ne se développe que très peu. Un seul personnage apparaît au début sans logique mais va rester jusqu’à la fin et va devenir très important : l’antagoniste principal. Voyant la réaction des fans et de ce qu’on a pu me dire sur ce personnage, je peux facilement dire qu’il s’agit là l’un des meilleurs antagonistes dans toutes l’histoire des Shojo. Psychopathe, cruel, sans remord, traumatisme et mystère… un bon mélange pour un parfait antagoniste. Est-ce que c’est une raison pour qu’il soit excusé ? Non certainement pas, mais vu que, de base, le manga était censé être une comédie et que l’héroïne a une joie de vivre immense, il fallait obligatoirement une Happy End pour tout le monde. L’intrigue du manga est trop légère pour la longueur et le premier rythme qui a été donné. Il a fallu certainement rajouter de la longueur et du suspens par oppression. Mais c’est contradictoire avec l’ambiance ressentit au premier épisode. Un monde tout coloré sur lequel on met une couche de mystère mais directement dessus sans passer par un temps d’évolution ou des détails déjà sombre dès le premier épisode. Cela créé un trop gros contraste qui rend le tout peu crédible. C’est comme imaginer La Ligne Verte où sur les premières 10 minutes du film on a la sonate numéro 1 de Mozart et un paysage de fête foraine et qu’ensuite, sans transition, on arrive à John Coffey dans sa cellule et demander qu’on n’éteigne pas la lumière. Le fil conducteur de Fruits Basket s’est tellement emmêlé que j’ai juste l’impression qu’après le premier chapitre, le scénariste s’est barré sans donner de nouvelle laissant le stagiaire de la machine à café écrire le reste. Malgré l’intrigue légère, l’histoire ne s’occupe pas de la raison de comment l’héroïne principale en est arrivée à dormir dans une tente. C’est le fil conducteur et à la première saison, on ne sait absolument rien sur elle. Et beaucoup de personnages vont apparaître, on aura un certain avis sur eux, mais quand ils apparaissent plus tard, on se rend compte qu’on n’a plus le même avis. C’est possible d’avoir des personnages très changeants dans une histoire, mais dans ce cas-là on a une transition, un développement, un évènement qui fait apparaître la vraie nature. Je n’aime pas non plus Tokyo Ghoul mais au moins il y a une explication sur comment le personnage principal a pu radicalement changer. Dans Fruits Basket, on n’a rien du tout de tout cela. Pour résumer mon avis : - Fruits Basket a un scénario trop bancal - Les personnages sont trop peu évolués et il y en a beaucoup trop - L’histoire a beau être originale, elle vient totalement rompre avec les deux ambiances opposées qui étaient déjà en contradiction - L’antagoniste est intéressant en opposition avec une héroïne qui a pour seule définition sa joie de vivre - La logique de l’intrigue beaucoup trop faible pour en faire une histoire aussi longue avec beaucoup de suspens et on se doute d’un dénouement trop facile - Le manga est beaucoup trop surcoté. Sources : https://www.nautiljon.com/mangas/fruits+basket.html

  • Daniel Craig dans la peau de James Bond

    L'agent 007 de "Casino Royale" jusqu'à "Spectre". Pour la sortie du prochain James Bond qui ne cesse d'être repoussée, "Mourir peut attendre", j'ai décidé de parler des James Bond, ceux joués par Daniel Craig. Les films ont eu différents réalisateurs. Mais chacun d'eux, et ce depuis 1963, garde la même structure de réalisation. Un réalisateur, un acteur, un compositeur et un interprète pour le générique. A partir de 2006 et de "Casino Royale", le personnage de James Bond est joué par le fabuleux Daniel Craig aux yeux bleus. Il garde ce rôle pour tous les autres films qui sortiront après. "Mourir peut attendre" sera son dernier rôle en tant que James Bond. "Casino Royale", donc, a été réalisé par Martin Campbell qui était déjà le réalisateur de "GoldenEye" en 1995. Les musiques sont composées par David Arnold. Il travaille sur les bandes-son des James Bond depuis 1997 avec "Demain ne meurt jamais" mais après "Quantum of Solace" d'autres compositeurs le remplace. "Quantum of Solace" est réalisé par Marc Forster qui est aussi le réalisateur de "Jean-Christophe et Winnie". On n'est pas vraiment sur le même genre de film. Sam Mendes est le réalisateur de "Skyfall" et "Spectre" et la composition de ces deux films est signé Thomas Newman. Le générique du film "Skyfall" est, indubitablement, Skyfall d'Adele. Le prochain, "Mourir peut attendre", est un film de Cary Joji Fukinaga. La musique promet car elle est composée par Hans Zimmer et le générique est chanté par Billie Ellish. Je ne suis pas une adepte de film d'action. Mais, allez savoir pourquoi, j'aime bien les James Bond. Il y a de l'action sans être trop impressionnantes, des courses-poursuites et des cascades plutôt sympathiques. Mais surtout, ce que je vois dans un James Bond, c'est cette classe présente dans n'importe quelles circonstances. C'est l'une des raisons pour laquelle les James Bond ont beaucoup de succès depuis leurs premiers films. Ils mettent en scène un gentleman typiquement anglais. Grand séducteur, avec beaucoup de charme, de charisme et surtout très balèze. Certains vont trouver James Bond misogyne et infecte. Effectivement, on peut lui reprocher ces défauts-là. En ce qui concerne la misogynie, les films d'aujourd'hui ont réussi à changer les choses. En effet, James Bond s'attache désormais à une femme. Son côté goujat ressort quand on lui demande de ne pas ressentir et de garder son sang-froid. Après tout, c'est ça qui fait de James Bond l'agent qu'on connaît tous. C'est dans "Casino Royale" que ressortent les sentiments de Bond. Nouvelle recrue, il a encore quelques incompétences et des choses à apprendre. Tout n'est pas parfait même dans l'action, on observe quelques hésitations et quelques loupés. Mais c'est aussi dans ce film que James Bond tombe éperdument amoureux au point de le changer complètement. Cette expérience traumatisante affectera la suite ou du moins c'est la volonté montrée à la fin de "Casino Royale". "Quantum of Solar" est le film que j'ai moins apprécié des James Bond. Je ne me suis pas attaché à l'intrigue du film et je l'ai trouvé fade. Pourtant, les expériences du personnage dans le film précédent sont reflétées dans celui-ci. Cela a peut-être trop dégradé l'image de l'homme puissant et courageux. Les films de Sam Mendes sont ceux que j'ai appréciés le plus. James Bond n'est plus une jeune recrue, c'est un homme fort. On ne lui trouve plus de défaut mais plus de faiblesse. Ces deux derniers films font ressortir le background du personnage beaucoup plus que les premiers. Et enfin, "Spectre" met en scène cette femme qui sait se défendre. Ce nouveau protagoniste féminin vient rappeler le charme inconditionné de James Bond après la suite des évènements de "Skyfall". La romance met plus de temps à venir et paraît donc beaucoup plus saine que ce qu'on a pu voir auparavant. L'antagoniste aussi devient très intéressant. Beaucoup plus intéressant que les autres antagonistes car en l'occurrence j'ai oublié les autres. Ce dernier assez fou a une vraie psychologie qui peut rappeler un petit peu le Joker de Batman. Le réel ennemi juré de James Bond. L'ennemi juré de James Bond est moins ce personnage que ses propres sentiments... Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_films_de_James_Bond https://www.ecranlarge.com/films/news/1370319-mourir-peut-attendre-le-nouveau-james-bond-recompense-avant-meme-sa-sortie

  • 13 Reasons why

    Une série avec 13 bonnes raisons de regarder. 13 Reasons why est une série Netflix comptant, à ce jour, 4 saisons dont les 3 premières sont de 13 épisodes et la dernière à 10 épisodes. La série américaine a été réalisée par Brian Yorkey et est inspirée du roman de Jay Asher du même titre. Petit tour d'horizon sur l'équipe de tournage : Etant donné que je ne suis pas une connaisseuse professionnelle sur le domaine, je laisse mon ami, Wikipedia, parler : Au départ, le studio voulait réaliser un film avec Selena Gomez dans le rôle principal de Hannah Baker. C'était un échec, la réalisation n'est jamais allée jusqu'au bout du projet. C'est en 2015, 4 ans après, que les droits sont récupérés par Netflix et que la série se réalise. Les musiques sont réalisées par Eskmo et Woodkid apparait dans une musique de fin pour un épisode avec "Run Boy Run". Synopsis : Hannah Baker, lycéenne, s'est suicidée. C'est un énorme drame au lycée et Clay, son ami, ne s'en remet pas. Il découvre un carton avec 13 cassettes. Dans ces cassettes, c'est Hannah qui parle avant de mourir. Elle explique, dans chacune d'elles, 13 raisons de pourquoi elle a fait ça. Elle associe les raisons aux personnes qui sont responsables directement ou indirectement de son mal-être. Les acteurs et personnages: Il y a un paquet d'acteurs comme toute bonne série qui se respecte. Mais, en ce qui concerne les personnages principaux, certains ne sont arrivés qu'à partir de la saison 3 ou deviennent principaux à la saison 3. Donc je vais me concentrer sur les personnages principaux des deux premières saisons que je pense être les plus importants. Dylan Minnette : dans le rôle de Clay Jensen, le personnage principal qu'on suit. Katherine Langford : Hannah Baker, fil conducteur de l'histoire. Christian Navarro : dans le rôle du fantastique et génialissime Tony Padilla qui sert de mentor à Clay. Alisha Boe, qui change de vf à la saison 2 : Jessica Davis, meilleure amie d'Hannah. Justin Prentice : Bryce Walker. On ne s'intéresse pas à lui tout de suite mais il aura son importance. Miles Heizer, avec un excellent doublage français que j'ai adoré de Arnaud Laurent : Alex Standall, meilleur ami de Jessica et Hannah. Critique : C'est une excellente série. Si vous adorez les séries, pourquoi vous ne l'avez toujours pas vue ? C'est même impossible que vous ne l'ayez pas vue car elle a eu beaucoup de succès. Le thème du suicide est très bien utilisé. C'est dramatique et pourtant tous les faits sont réalistes. Il est très important que le message de cette série soit passé. Tout le long de la saison 1 et de la saison 2 reflète le titre avec une cassette ou une photo et un procès. D'ailleurs la saison 1 se reflète elle-même dans la saison 2. Les faits dans la première saison sont gardés et précisés dans la saison 2. Dans la saison 1, Hannah parle d'une personne par épisode. Dans la seconde saison, ce sont les personnes qui parlent d'Hannah. Cette construction est très bien faite et originale. L'originalité est amplifiée par le post-mortem. Il est déjà trop tard dans la série, Hannah est morte. Et pourtant, les épisodes nous donnent cette impression, et à Clay, de pouvoir changer les choses. L'apparition du fantôme d'Hannah et les flashbacks nous confortent dans cette idée. La saison 1 est parfaite. Même excellente. Elle pourrait être suffisante avec une fin ouverte. Mais elle est suivie par la saison 2 qui est aussi très bien faite. Les personnages à peines abordés de la saison 1 deviennent plus intéressants. On ne se concentre plus que sur Clay, à présent les personnages secondaires deviennent principaux. De plus, la saison porte entièrement sur le procès. Il y a très peu de thriller ou film policier avec un procès mis en avant, sauf si c'est une série française. En effet, le tribunal n'est pas le milieu le plus intéressant pour un film. On préfère généralement l'action ou les sentiments. Et pourtant, cette saison est très bien. Alors pourquoi avoir fini sur ça ? La saison 2 s'est terminée sur un épisode plus long avec un message, très important, contre les agressions et les abus faits aux femmes. La suite de cet épisode ne m'a pas du tout donné envie de regarder la suite. On sort complétement de l'intrigue principale. Les faits deviennent de moins en moins réalistes ou s'ils le sont, ils sont rares. C'est un teasing de la saison 3 qui donne un décalage avec le début. A partir de là, on sait que la saison 3 n'est plus dans le même thème. Et pour cause, Hannah Baker n'apparaît plus. Vous allez me dire que c'est normal, elle est morte. Mais justement, l'intrigue de la série était, théoriquement, terminée avant la série. D'où la beauté de la première et de la seconde saison. Mais il fallait s'arrêter à ce moment-là. La suite devient n'importe quoi. Quand on parle de la mort d'un personnage, il est évident que la fin arrive plus vite qu'un personnage vivant. Cela n'a pourtant pas changé les points positifs de la série, 13 Reasons why est simplement génial. Mais pas autant que Tony. Et notons ce "Putain, Montgomery" d'Alex qui a du mérite. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/13_Reasons_Why_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

  • Teach Me Love

    Hibiki Ai, tu es le démon de mes pires cauchemars. Teach me Love est un manga shojo de Ai Hibiki en 10 tomes sortit en 2014 au Japon et publiés chez Soleil en France. C'est une romance érotique type School Life déconseillée au moins de 16 ans. Ai Hibiki : C'est une mangaka japonaise qui commence son activité en 2007. Elle ne fait que des shojos et principalement des shojos matures. Elle est née à Osaka et elle est vierge. Le signe astrologique. Elle écrit donc Teach Me Love en commençant d'abord avec la volonté d'en faire un One-Shot. Et elle aurait dû s'arrêter là. Résumé : L'histoire parle de Mahiro et Rei, deux opposés, qui deviennent demi-frère et demi-sœur. Mahiro est un coureur de jupon qui couche de droite à gauche tandis que Rei est la toute timide et intello de la classe. Mais les apparences sont trompeuses, Rei est en réalité une vraie perverse. L'histoire aura donc pleins de tumultes et d'actions... et de... psychologie... et de... Non, il n'y aura rien de tout cela. Les personnages passent leur temps à coucher ensemble et il n'y a que ça. Critiques : Les personnages sont très peu développés. Dès le début, on entre tout de suite dans le vif du sujet sans comprendre qui, pourquoi, où, comment. De plus, ils sont demi-frères et sœurs. C'est une excuse tellement facile pour que deux personnages si opposés se rapprochent. C'est un cliché mais contrairement à d'autres shojos, ce cliché est, ici, très mal utilisé. La mangaka manque de tact et surtout elle ne sait pas du tout décrire l'environnement, le décor de son histoire. Ce qui fait un choc quand on apprend le côté pervers de Rei, elle perd en crédibilité. Plus tard, dans le manga, Rei montre de la pudeur ce qui est illogique avec son comportement pervers. La relation entre les personnages n'évolue pas non plus, tout le long on reste avec une relation qui est presque forcée sans évolution du personnage pour s'adapter à l'autre. De plus, après le tome 5, de nouveaux personnages commencent à apparaître sans le moindre lien avec ce qui s'est passé avant et ils disparaissent aussi vite qu'ils sont venus. Quand le lieu de l'histoire reste le même, on ne fait pas disparaître des personnages sans raison. C'est un défaut qu'on retrouve souvent et partout. Ai Hibiki utilise des facettes de la société mais ne les développe pas ou mal. Par exemple, les parents ne veulent pas que leur remariage se sache. En effet, avec la société très conservatrice japonaise, le remariage n'est pas forcément très bien vu. Mais le prie c'est quand elle parle de l'hypersexualité. Je me suis renseignée et l'hypersexualité est, aujourd'hui, un trouble psychologique qui se caractérise par des pulsions sexuelles constantes qui peuvent nuire à la sociabilité. L'hypersexualité est donc une maladie, ou un symptôme, qui est néfaste pour la personne et parfois invivable. Mais la mangaka utilise l'hypersexualité comme simple excuse à la perversité de Rei. Si encore, elle avait parlé des conséquences de ce trouble dans la société, mais non. On peut quand même relever un point positif qui est l'exploitation de la masturbation féminine. Il faut savoir que la masturbation est encore taboue et la masturbation féminine, n'en parlons pas. Alors, un manga qui parle de cela, c'est rare. Les motivations de la mangaka sont aussi douteuses. Elle n'a écrit que très peu de séries. Malheureusement, une nouvelle série d'elle sort actuellement en France. C'était censé être un One-Shot et ça se voit. Cela rend tout le reste de l'histoire infondé. Et puis, elle ajoute que son unique motivation était de "faire une héroïne perverse". Toute son histoire ne tourne qu'autour de ça, il manque énormément de sujets, au moins secondaires. Le thème est romance érotique. En effet, nous avons bien de l'érotisme à l'excès. Par contre, on est en absence de scénario et de biographie qui pourrait aider à la romance. Pourtant ce n'est quand même pas un hentai car l'érotisme est quand-même très limité. La romance n'arrive que plus tard dans les tomes comme un changement de thématique qui n'aboutit à rien. La romance érotique est assez difficile comme sujet. Il faut être à mi-chemin entre le romantisme parfois dur et réaliste et l'érotisme proche de nos plus beaux rêves. Ce manga n'arrive pas du tout à faire la part des choses, le romantisme n'est pas réaliste et l'érotisme n'est pas spécialement excitant. Et on voit clairement que la mangaka s'y connait très peu en plaisir masculin. Tout le long du manga, on ne voit jamais le gars prendre son pied et ça peut être rapidement frustrant. Il y a un autre souci, l'édition française. Le but d'une édition est de traduire et de publier dans le pays en question. Mais beaucoup d'édition continuent encore la censure. Ça peut être utile et plus sympa quand c'est pour des titres après les noms ("Takedo-sempai" donne "Takedo"), ça peut être très gênant quand ce sont des prénoms qui sont modifiés (Sailor Moon : "Usagi" devient "Bunny"), ou ça peut être très troublant quand c'est une partie historique complétement enlevé et ajouté : Rei fait un exposé à l'oral sur les Guerres de Vendée. Je ne pense pas que les lycéens japonais apprennent la révolution française en cours. C'est dommage, déjà que le manga n'est pas génial, si en plus l'édition française censure des choses, c'est moyen. Conclusions : -C'est de la vraie daube -L'érotisme comme la romance n'est pas exploité -Il y a des sujets intéressants qui pourraient être exploités comme une critique de la société mais on s'en fout -Les personnages n'ont pas de développement ni d'évolution -Le décor est inexistant -L'histoire n'a aucun sens et aucun lieu d'être -Ai Hibiki, je te hais.

  • La saga Kingdom Hearts

    Kingdom Hearts 3 a été le jeu le plus attendu et pour cause, la saga des Kingdom Hearts est la saga de Square Enix réunissant le plus de fan. Kingdom Hearts est une série de jeux action-RPG ou RPG classique de Square Enix et un énorme crossover entre Final Fantasy et Disney. Un crossover est un "mélange". Dans Kingdom Hearts, nous avons donc les personnages des jeux science-fiction et fantastiques de Square Enix et des mondes Disney. (Le seul jeu où on peut voir Donald taper sur Séphiroth.) La saga compte, à ce jour, 10 jeux, si je n'en oublie pas. Kingdom Hearts, premier du nom, sorti en 2002 sur PlayStation 2. Chain of Memories sorti en 2004 sur Gameboy Advanced et il a eu un remake pour PS 2 en 2007. Kingdom Hearts II, le jeu préféré des fans, sorti en 2006 toujours sur PS 2. Coded, un hors-série sorti en 2008 qui a eu un remake sur DS en 2011. 358/2 days sorti en 2009 sur DS. Birth By Sleep sorti en 2010 sur PlayStation portable. Il y a une suite (~A fragmentary passage~) sorti 2017 sur PS 4. 3D : Dream Drop Distance de 2012 sur la Nintendo 3DS. Les jeux mobiles X avec Unchained X renommé Union (2015), les cinématiques Back Cover X et Dark Road (2020). Kingdom Hearts III et son DLC (extensions payantes) Re:Mind sorti en 2019 sur PS 4 et Xbox One. Melody of Memories, un jeu de rythme de 2020 sur PS 4, Xbox One et Nintendo Switch. La saga a aussi fait un certain nombre de compilations. Elle a été développée sous la direction de Tetsuya Nomura, créateur des personnages de Final Fantasy. Les musiques sont, quant à elles, composées par Yoko Shimomura. Les jeux ont été par la suite adaptés en manga sous les traits de Shiro Amano qui dessine aussi les illustrations de l'adaptation en livre de Tomoco Kanemaki. Cependant, l'ordre de la sortie des jeux ne correspond pas à l'ordre chronologique. Sur le site Square Palace (https://www.squarepalace.com/lets-play/kingdom-hearts-bien-debuter-dans-la-serie) on y trouve cette image assez explicite de l'ordre chronologique : Le synopsis est compliqué. Demandez à un fan de KH de vous faire un résumé, il vous répondra "Heu..." C'est un vrai labyrinthe, tout ce qu'on peut attendre de Nomura. Mais je vais quand même essayer : C'est l'histoire d'un trio d'amis, Sora, Kairi et Riku qui veulent voyager et découvrir d'autres mondes. Mais les ténèbres engloutissent les mondes un par un. Lorsque leur île finit engloutie dans les ténèbres à son tour, Sora se retrouve éjecté dans un autre monde avec une arme issue de son cœur : la Keyblade (littéralement, l'épée clef). Il rencontre Dingo et Donald. Ensemble, ils vont rechercher Riku, Kairi et le roi Mickey. Ils vont traverser de multiples mondes et rencontrer de multiples personnages. Ils vont affronter des ennemis : des sans-coeurs, des Similis, des méchants Disney... C'est à ce moment qu'on rencontre les principaux antagonistes : "Ansem", Xehanort, Xemnas. Dans 358/2 days, on se retrouve avec un nouveau trio lié par le premier : Roxas, Axel et Xion. Ce sont des similis, des êtres dépossédés de cœur, qui font partie de l'organisation XIII avec Xemnas comme chef. Dans Birth By Sleep, c'est un trio du passé qu'on découvre : Terra, Aqua et Ventus. Ils veulent tous les trois devenir des maîtres de la Keyblade. Mais leur destin est scellé par Xehanort. Bref, tous ce beau petit monde forme une équipe de lumière qui ont pour objectif de combattre les 13 morceaux de ténèbres afin de rétablir l'égalité. Je me doute que vous n'ayez rien compris. Les collaborateurs : Le jeu est produit en premier lieu par Shinji Hashimoto en collaboration avec un producteur de chez Disney. C'est suite à leur rencontre que Tetsuya Nomura devient le directeur du projet avec Hironobu Sakaguchi. Tetsuya Nomura continue à concevoir les personnages de la série. Le scénario est écrit par Kazushige Nojima. Kingdom Hearts doit aussi son succès pour ces musiques composés par Yoko Shimomura exclusivement pour les jeux. C'est Kaoru Wada qui arrange les musiques ensuite et qui arrange les musiques de Disney. Car, oui, les jeux reprennent les musiques de Disney mais ils ont aussi leurs propres musiques par personnages, par monde et par combat. Cela crée un nombre immense de musiques toutes aussi belles les unes que les autres. La musique de combat de Séphiroth est une reprise de One-Winged Angel composée par Nobuo Uematsu. Les versions orchestrales sont disponibles en CD et en live joué par le Nouvel Orchestre philharmonique du Japon et de la philharmonique de Tokyo. Les jeux ont aussi des chansons chantées par Hikaru Utada avec notamment Hikari et, plus récemment, Face my Fears. Les doublages mettent en avant d'excellent doubleurs que ce soit japonais, anglais et français. Malheureusement pour la version française, après la sortit de Kingdom Hearts II, il n'y a plus de doublage français. Pour les personnages Disney, ils reprennent les doubleurs principaux des personnages dans le Disney en question par exemple Wayne Allwine au début pour la voix de Mickey ou comme Roger Carel (image de gauche), doubleurs français par excellence chez Disney, mort récemment en 2020. Pour les doubleurs japonais, on a Miyu Irino pour la voix de Sora et Mamoru Miyano (Deuxième en bas à gauche) pour Riku. Ce sont deux seiyus japonais très connues qui ont fait beaucoup de doublages. En doublage anglais, on a Haley Joel Osment pour Sora, Léonard Nimoy pour le maître Xehanort avant sa mort en 2015 ou encore la voix ténébreuse de Paul St. Peter (En bas à droite) pour Xemnas. Dans le doublage français, c'est la voix incroyable de Donald Reignoux (En haut à droite) qui fait Sora, Mathias Kozlowski est Riku. Et j'en passe... La conception et la réalisation des jeux : D'après la page Wikipédia du jeu, l'idée viendrait de la rencontre entre Shinji Hashimoto et le producteur de Disney dont leurs bureaux étaient au même immeuble. Pour Disney, le scénario et le gameplay devait être simple. Mais Hironobu Sakaguchi complique l'histoire, ou du moins, le gameplay car il dit que le jeu ne serait pas assez 'attirant' pour les joueurs de Final Fantasy. Disney laisse donc une totale liberté à Nomura tant que Mickey reste un personnage central et principal et tant que les univers sont cohérents. Cela ne pose aucun problème à Nomura et Disney est satisfait du résultat. Dès la sortie du premier opus, Nomura veut une suite rapidement. Ils commencent ensuite à concevoir Kingdom Hearts II. La réalisation devient plus complexe car, d'une part, ils veulent mettre encore plus en avant le personnage de Mickey, et d'autre part, le scénario laisse quelques points inexpliqués. Il faut donc réaliser un opus intermédiaire afin de compléter l'histoire. Le thème général de Kingdom Hearts est, d'après l'interview sur khdestiny, définir ce qu'est le cœur. En effet, l'idée métaphorique du cœur est centrale dans le scénario de tous les Kingdom Hearts. Nomura voulait à tout prix parler de l'amitié, des promesses, des souvenirs et des rêves. Il dira aussi qu'il voulait que les fans puissent théoriser sur le scénario d'où la complexité de ce dernier. C'est ainsi que la saga obtient un succès mondial. Sources : https://www.khdestiny.fr/news-1164-Interview-de-Nomura-sur-les-10-ans-de-la-serie.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Kingdom_Hearts

  • Le Shintoïsme

    C'est l'histoire du soleil et de la tempête qui se détestaient... Amaterasu sortant de la grotte Que ce soit avec les mangas, les animés ou même par votre intérêt personnel pour le Japon ou la mythologie, vous avez certainement entendu parler des temples shintoïstes et des étranges cultes au Japon. Si vous n'en avez pas entendu parler du tout, ne vous inquiétez pas, j'essaierais d'être la plus explicative possible. Tout d'abord, le shintoïsme, Kécécé ? Très bonne question, Thierry. Le shintoïsme est la religion polythéiste, plus proche d'une mythologie, très populaire au Japon. On ne sait pas vraiment quelles sont les origines de cette religion. Elles viendraient de plusieurs influences animistes. Animistes, mais quel mot bien étrange ! En effet, Thierry. L'animisme est un type très très très vieux de croyance le principe étant de donner des âmes aux objets et à chaque élément de la nature. Par exemple : la plupart des croyances africaines et asiatiques sont animistes. Leurs cultures tournent autour de petites figurines qu'ils taillent eux-mêmes représentants des animaux ou des êtres mi-monstre mi-homme. Mais alors, au Japon ? Eh bien, le shintoïsme est une mythologie qui regroupe toutes les croyances animistes des tribus japonaises et coréennes. Ce serait environ 400 ans avant notre ère, la période Yayoi ou Jomon, que le shintoïsme aurait commencé à prendre forme. C'est dans le Kojiki et le Nihon Shoki qu'on retrouve les écrits sur les divinités et les pratiques. Au fur et à mesure, il évolue et donne la religion que l'on connait aujourd'hui. Ces évolutions sont dues à l'influence de la Corée et de la Chine dans un premier temps (au Vème siècle) et les influences occidentales commenceront à venir à partir de la période de Sengoku (pas le personnage) au XVIème siècle. A partir de là, le shintoïsme n'est plus l'unique religion au Japon et en plus il sera modifié avec le temps. Le bouddhisme a pris une grande ampleur, on ne sait même plus, entre le shintoïsme et le bouddhisme, qui a modifié l'autre. Puis, les européens viennent imposer leur religion un peu partout dans le monde. Donc au Japon, on se retrouve avec trois grosses religions majoritaires : le bouddhisme, le shintoïsme et le catholicisme. Mais le shintoïsme se fait un peu vieillot par rapport au deux autres. C'est pour cela qu'on préfère parler de mythologie plutôt que de religion. A la seule différence, elle est encore pratiquée. En effet, il y a encore beaucoup de temple et même s'il y a un gros effet touristique, beaucoup de japonais apprécient encore de prier devant les temples ou d'acheter des porte-bonheurs... Oui, c'est principalement que touristique. En fait, c'est à l'ère Meiji (fin XIXème et début XXème siècle) que le shintoïsme va revenir dans la culture populaire. D'une part, les pays occidentaux s'intéressent à cette richesse culturelle et d'autre part les japonais eux-mêmes ressortent ce sujet dans leurs mangas. Comme toutes mythologies, le shintoïsme comprend des dieux et des histoires incroyables. Il possède des dieux appelés des kamis et des démons nommés les Yokai (beaucoup plus populaires). Tout ce beau petit monde nous raconte des histoires bien appréciables. Prenez une tasse de thé et allongez-vous... Il est temps de parler des Kami : Les kamis sont donc les divinités japonaises et il y en a un paquet. Ce sont tous des éléments de la nature (les rivières, les feuilles, les rochers...) donc il y a un kami par élément. Et encore c'est un élément type feuille, pas un élément atomique... sinon il y en aurait 118. Bref, revenons à nos kamis pour que je vous conte leurs histoires : Au début, il n'y avait rien. En fait, si. Il y a le ciel et la terre. Du chaos, naquirent trois divinités asexuées. Ce sont les Kotoamatsukami, les divinités primordiales. Les dieux décident de diviser les genres en invoquant deux divinités : Izanami la femme et Izanagi l'homme. Izanami et Izanagi sont envoyés par les dieux primordiaux pour créer le monde. De cette manière, ils mettent la vie sur terre. Et c'est ainsi, que nous, pauvres humains, existons. Bon, d'après la légende, l'archipel du Japon serait la première île sur terre et donc les japonais, les premiers hommes sur terres. Izanami et Izanagi Les deux kamis entretiennent donc une relation à la suite de leur mission. De leur union, naquirent plusieurs enfants qui sont des îles et d'autres enfants qui sont des kamis. Parmi eux, Shina-tsu-hiko, le kami du vent. Grâce à lui, le ciel qui était jusqu'à présent couvert se dégage. Izanami engendre aussi le kami des montagnes et celle des plaines qui s'unissent pour encore générer 8 nouveaux kamis... Bref, ça nait de partout : c'est le baby-boom du shintoïsme. Mais, Izanami engendre le kami du feu, Kagutsuchi. Le souci c'est qu'accoucher du feu... Izanami se brûle grièvement. En mourant, elle vomit les deux kamis du métal. Remarquez ce rapport entre le vomissement et le métal... Il n'y en a pas. Mais la partie dégueulasse n'est pas terminée car de ses fesses sortent deux kamis de la terre, de son urine le kami de l'irrigation et de l'agriculture (là, on peut dire qu'il y a un certain rapport). Bref, tout cela avant qu'elle finisse par mourir. A partir de là, elle rejoint le monde des morts appelé le Yomi-no-kuni. Izanagi a voulu suivre son amour mais Izanami était déjà en état de décomposition. Gênée par la manière dont il la voit, elle se met dans une colère noire. Elle envoie des Yokai à la poursuite d'Izanagi qui fuit. Mais le kami parvient à s'échapper et à bloquer le passage vers le monde des morts. Izanami jure alors de tuer chaque jour 1 000 créations d'Izanagi et lui décide de créer 1 000 créatures par jour afin de compenser les pertes. C'est ainsi que le cycle de la vie et de la mort est mis en place. Izanagi va se purifier dans l'eau d'une rivière parce qu'il se sent sale (j'imagine). De ce geste anodin de purification, des kamis naissent de nouveau. Pleins. Mais c'est en ce nettoyant le visage que les 3 principaux et très connus kamis naissent : Amaterasu, Tsukiyomi et Susanoo. Amaterasu : C'est la kami du soleil brillant de mille feux et envoyée dans le ciel pour tout éclairer. Elle est l'origine de pleins de choses comme les métiers de tissage, de culture, d'éleveur... Elle permet aux hommes de se nourrir, de travailler, bref, d'être des hommes. Elle est un petit peu la Zeus ou la Athéna du shintoïsme. Elle est considérée comme l'ancêtre des empereurs japonais jusqu'à la deuxième guerre mondiale. Amaterasu, illustration de Contes Japonais Tsukuyomi : Kami de la lune, son nom veut littéralement dire "compter les mois" (tsuki = lune, yomi =compter). Il est donc associé au calendrier des pleines lunes. Il est le kami qui contrôle le temps et c'est classe. Grâce à lui, les saisons existent et les récoltes sont fructueuses. Il s'installe dans le ciel, à côté de sa sœur, et l'épouse. Mais un jour, Amaterasu l'envoie à la déesse de la nourriture (Uke-mochi). Certaines sources expliquent que Tsukiyomi reçoit de la nourriture provenant de l'anus et du nez de la déesse (c'est toujours autant dégueulasse). Il la tue et ce geste rend Amaterasu furieuse contre lui. Elle refuse de le revoir et c'est ainsi que, dans le ciel, le jour et la nuit s'alterne. Susanoo : Susanoo est le kami "impétueux". C'est le kami des tempêtes et l'insolent de la famille. Il provoque des tempêtes s'il est en colère, vexé ou simplement par envie. Il adore sa mère et donc il menace son père afin de rejoindre le Yomi-no-kuni. Son père refuse mais l'insolence de son fils le pousse à le renvoyer. Susanoo va donc voir sa sœur, Amaterasu. Mais il lui fait un mauvais coup : Le dieu des ouragans tue une de leurs sœurs et provoque Amaterasu en soufflant une tempête dans son jardin. La kami du soleil est vexée (très susceptible) et part se cacher dans une caverne plongeant le monde dans l'obscurité et le chaos. Les kamis décident de se réunir devant la caverne afin de rétablir le calme et la paix dans le monde en faisant sortir Amaterasu de sa grotte. Ils organisent donc une fête et la déesse de la gaieté se met à danser. Amaterasu entend des acclamations et décide de sortir. Elle accepte de rejoindre les autres kamis à condition que Susanoo se fasse arracher les ongles. Susanoo et le dragon Susanoo est aussi un grand aventurier : Il voyage et arrive dans un village, Izumo, où tout le monde est en deuil. Il leur demande ce qu'il se passe et ils expliquent que, tous les ans, un monstre à 8 têtes vient pour dévorer une jeune fille. Et cette année, la fille du roi est la seule proie du dragon. Susanoo a eu une idée et il demande aux villageois de préparer un grand mur avec 8 trous et 8 jarres rempli de Saké en dessous de ces trous. Quand le monstre arrive, il voit le mur. Il en rigole car il se dit que ce mur sera très facile à brûler. Mais il est alléché par l'odeur du saké. Il passe ses 8 têtes dans les 8 trous du mur pour boire le délicieux saké. Susanoo commence à l'attaquer. Le monstre en rit mais l'alcool commence à lui faire tourner la tête et il perd ses réflexes. Susanoo peut alors esquiver les attaques du dragon et l'attaquer en retour sans riposte. Il coupe ses 8 têtes et sa queue dans laquelle il trouva une épée magique qu'il offre à sa sœur. Grâce à son héroïsme, le roi du village donne sa fille come épouse à Susanoo. Quelques temps plus tard, le fils du kami des tempêtes règne sur Izumo. Mais Amaterasu veut que son fils, Ninigi, règne aussi sur ces terres. Un accord a donc été créé. Niniga règne sur la partie visible de la ville et les enfants de Susanoo règnent sur les cultes et l'invisible. Au cours de son voyage, Susanoo croise un pauvre homme. Il lui dit comment protéger sa maison de la peste : une corde doit être accroché à l'entrée de sa maison. Encore aujourd'hui, les croyances disent que les cordes accrochées sur le bord des routes protègent des épidémies. Ce n'est qu'après ses longs périples qu'il rejoint enfin sa mère dans le monde des morts. Le shintoïsme est une très belle mythologie dont certaines croyances persistent encore. Mais c'est aussi une mythologie assez peu connue malgré les nombreuses références dans les mangas, les jeux-vidéos et les animés notamment dans Naruto où beaucoup des personnages sont un kami ou un Yokai. Source Mythologica : https://www.mythologica.fr/japon/index.htm

  • Love, Be Loved, Leave, Be Left

    L'histoire d'une histoire. Love, Be Loved, Leave, Be Left (ou comment entraîner sa conjugaison en anglais) est un Shojo school life de Sakisaka Io. L'histoire parle de deux filles, Yuna et Akari. Les deux lycéennes se rencontrent et deviennent amies. Purement et simplement. Mais l'histoire se complexifie quand la romance pointe le bout de son nez. En effet, Yuna est amoureuse de Rio, qui est autre que le demi-frère d'Akari, et Akari tombe sous le charme d'Inui (et c'est inouï), l'ami d'enfance de Yuna. L'enjeu de l'histoire est donc évident. Il s'agit d'une romance croisée mêlant amitié et vie de lycée. Jalousie, mignonnerie et frustration seront présents une grande partie de l'histoire. Pour ceux qui connaissent un peu les Shojos, ce manga est un cliché de Shojo "tendre". Il est mignon tout plein et les romances sont douces mais il est passif. C'est-à-dire qu'il y a très peu d'action. On est dans l'attente et l'observation en voyant ces personnages évoluer à leur rythme. C'est un genre qui peut vite ennuyer. D'un autre côté, le manga prend le temps de nous exposer les personnages et les relations. D'ailleurs c'est son objectif. Le tout nous permet d'observer en profondeur les personnalités différentes et d'observer notamment l'amitié entre les deux lycéennes. Entre autres, nous avons eu une description de Yuna comme étant une fille avec peu de confiance en elle. Elle est très timide et a beaucoup de difficulté à se faire des amis. Pourtant, elle devient amie avec Akari rapidement. C'est là que contraste la personnalité de cette dernière : Akari semble beaucoup plus sûr d'elle. Elle semble au premier regard comme une fille forte. Mais l'histoire évolue et les romances aussi. On va très vite remarquer que Yuna est en couple bien avant Akari. Et même si la rupture récente d'Akari lui donne une excuse, on voit bien qu'elle est beaucoup moins sûre de ce qu'elle veut comparer à Yuna. La petite timide, quant à elle, va se montrer pleine de sagesse. Du côté des personnages masculins, Rio est un personnage récurrent dans les Shojos. Un jeune beau garçon, assez populaire mais très introverti, c'est un classique. A côté, Inui, lui, est chou -bon, c'est mon point de vue personnel mais quand même. Il est beaucoup plus extraverti et c'est un personnage très altruiste comparé aux autres. Une personnalité utile pour servir de soutien émotionnel aux deux héroïnes. Et pourtant, il est incapable de reconnaître ses sentiments pour Akari. Bref, le Shojo reste classique avec des personnalités bien décrites et réalistes. Le souci de ce type de personnages dans une histoire passive, c'est qu'ils sont fades. Toute l'histoire est fade. Elle n'a pas de morale, elle n'a pas de gros plots twists et c'est du déjà vu et revu. C'est une histoire qui n'a pas vraiment de faim et qui nous laisse sur notre fin. (Pardon, qui n'a pas vraiment de fin et qui nous laisse sur notre faim.) Ce qu'il faut retenir : - C'est une romance croisée. - Le thème de l'amitié est très présent. - Les personnages sont réalistes. - On s'ennuie. Nautilijon : nautiljon.com/mangas/love,+be+loved,+leave,+be+left.html

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