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Mes citations préférés de Kaamelott

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Cela fait un moment que mon blog est en manque d’activité. Cela est expliqué par un prochain article qui, j’espère, aura un grand succès. Mais le temps où je le prépare, je ne vous laisse pas sans rien !

Voici une petite mise en bouche sur le thème des légendes arthuriennes : Les meilleures citations de mes personnages préférés dans Kaamelott.


J’aime beaucoup Kaamelott. La série, le film. Les personnages, la musique. Tout. Mais s’il y a un truc qui me fait dire que Kaamelott est la meilleure série française, ce sont les dialogues. Le texte en lui-même est réalisé avec cette patte professionnelle d’Alexandre Astier. On ne le présente plus.

Et je vais vous prouver dans cet article, à quel point le moindre mot peut avoir son importance. Je vais vous partager mon avis sur 10 personnages de Kaamelott en ne parlant que d’une de leurs répliques chacun.


Petit aparté, je ne vais parler que de mon avis personnel. Je ne vais parler que de 10 personnages que j’apprécie beaucoup. Bien évidemment, j’en apprécie plus. Et je me contrains à ne parler que d’une citation chacun. Croyez-moi, c’est compliqué. Les citations concernent tous les épisodes du Livre I jusqu’au Livre VI mais je ne parlerais pas du film par souci de spoil. Cependant, si vous n’avez pas encore vu les derniers Livres, je vous invite à les voir avant de lire mon article. Si malgré tout, le spoil ne vous dérange pas, vous risquez au pire de ne pas tout comprendre.


Avant toute chose, je vous renvoie vers la vidéo similaire de LinksTheSun où il parle de son avis à lui. Je vous renvoie aussi vers les vidéos d’analyse de personnages très intéressants de SyPlay. Si vous voulez retrouver toutes les citations, je vous renvoie vers le site Kaamequotes.

J’adore Venec. Il est for probable qu’il soit mon personnage préféré juste pour une réplique. Très courte et pourtant très efficace, dans le Livre V :

« Ben p’t’être… n’empêche que moi, j’préfère quand c’est vous l’roi. »

Venec est un contrebandier joué par Loïc Varraut. Il n’a d’intérêt que pour ses affaires et l’argent. Tout le long de la série, il ne semble pas donner l’impression d’être loyal envers son seigneur. Pourtant avec cette phrase, et ce qu’il va faire par la suite dans le Livre VI, il nous montre l’inverse.



Si j’adore Venec pour une phrase, j’adore Léodagan pour son caractère. Il a autant de caractère que Dame Séli, les rendant tous deux explosifs. J’aime beaucoup le répondant de Dame Séli, interprétée par Joëlle Sevilla, mais je n’ai pas trouvé ses citations suffisamment intéressantes pour les mettre dans ce top 10. Léodagan, lui, ne mâche pas ses mots et il est presque insultant. Mais son honnêteté peut parfois nous amener à réfléchir comme dans le Livre II :

« C’est pas les idées qui vous manquent c’est la conviction de devoir les réaliser ! »

Je le mets si bas dans le classement alors que le personnage mérite d’être bien plus haut. Joué par Lionel Astier, le père d’Alexandre Astier, Léodagan est central dans la série et ses répliques cinglantes viennent souvent ponctuer les épisodes de Kaamelott.



Merlin est extrêmement fidèle à Arthur qui l’a pourtant menacé de le virer à plusieurs reprises. C’est Jacques Chambon qui se met dans la peau du druide. Si Arthur a été extrêmement avec les imbéciles, Merlin a été extrêmement patient avec Arthur. Il n’a jamais été pris pour ce qu’il est. On le croyait enchanteur mais il le dit lui-même, c’est un druide. Et quand tout le monde s’en fout de lui dans le Livre V, il décide de partir :

« Arthur, je suis désolé je peux plus rien faire. Et vous lui rappellerez que si il est roi, c'est aussi grâce a bibi, et que Excalibur, c'est moi qui l'ai emmené la chercher la première fois quand il avait même pas quatre ans. Oui môssieur Blaise ! Je lui ai torché le cul à Arthur, je lui ai trouvé un père adoptif ! Tout ça pour qu'il me remplace par l'autre guignol d'Elias de Kelliwic'h. »

Dans l’épisode « La démission », il dit cela en mettant en avant à la fois sa préoccupation pour Arthur et son ras-le-bol d’être remplacé. Il se sent trahi par Arthur alors qu’il l’a presque élevé.



Franck Pitiot joue le personnage de Perceval. Tout le monde adore Perceval pour le comique relief que renvoie le personnage. Il est très con mais on l’aime quand même. En plus, ce n’est pas un secret, il a une forme d’intelligence qui n’est pas à la portée des autres personnages dans Kaamelott. Il est très fort en calcul mental. Il se pose des questions métaphysiques méconnaissables à l’époque où se déroule la série. Mais surtout, il est très fidèle à Arthur. Dans le Livre V, il fait remarquer son dévouement pour son roi dans l’épisode « Vae Soli » ou encore dans « Les Dauphins ».

Arthur dira de Perceval qu’il fait preuve d’une intelligence redoutable dans le Livre II « Always » et la Dame du Lac mentionnera un grand destin à son propos. Mais la citation que j’ai retenue pour le personnage de Perceval est dans l’épisode « Perceval Fait Ritournelle » du Livre IV :

« C’est pas moi qui explique mal, c’est les autres qui sont cons. »

Il est intelligent mais n’a pas la même intelligence que les autres.



Un personnage que je peux aimer n’est pas obligé d’être un protagoniste gentil tout plein. J’apprécie beaucoup le personnage Loth d’Orcanie joué par François Rollin. Je l’aime beaucoup pour une de ses caractéristiques : c’est un connard et il le sait. C’est surtout le fait qu’il le sait que j’apprécie. Pour moi, c’est pire d’être un connard en étant persuadé de faire des choses justes, comme Lancelot, que d’avouer d’être un connard et n’avoir aucune dignité :

« Pour faire court, vous êtes ici chez les salopards. C’est admis. On n'a pas des idées bien jojos, et on n’a pas peur de le dire ! On fomente, on renégate, on laisse libre cours à notre fantaisie. »

Dans le Livre IV, le roi Loth se présente honnêtement et rajoute même le terme de fantaisie. Comme si être un méchant était comme être un artiste. Pourtant, dans ses répliques, il n’y a pas beaucoup de créativité. Ses répliques, si bien construites, sont soit des phrases latines qui ne veulent rien dire soit des répliques de sa femme qui semble, elle, bien plus créative.



Dans le livre V, Anna de Tintagel, jouée par Anouk Grinberg, dit à Arthur :

« Quand on veut être sûr de son coup, mon petit bonhomme, on plante des carottes, on ne joue pas les chefs d’Etat ! »

Cette phrase sera reprise par le roi Loth montrant effectivement l’influence d’Anna. Elle est la belle-sœur d’Arthur. Elle le hait. Le fait que son mari soit un traître n’est pas étonnant. Avec cette réplique, Anna baisse drastiquement le moral d’Arthur. Elle met en évidence l’ambition trop grande d’Arthur de cette manière. Même si je trouve qu’elle n’a pas tort en disant cela, ça fait un sacré coup à la motivation de se le prendre dans la figure. Il est juste très dommage que le personnage n’apparaisse pas plus souvent dans la série.



L’antagoniste de l’histoire doit être de taille face à la plume subtile d’Alexandre Astier. Il se doit d’avoir des répliques qui nous font frissonner. Méléagant est un antagoniste de l’ombre. Il n’est pas celui qui agit pourtant c’est de lui qu’on a peur. Et les frissons, il en donne notamment dans une réplique ponctuée par des pauses à la manière d’un poème funèbre dans l’épisode « Le Dernier Recours » du Livre V :

« Alors là, j’ouvre un œil, je rampe… mangeant la neige… léchant l’eau croupie… et mes ennemis tressaillent… car de me voir boire, ils comprennent que je suis de retour ! »

Cette phrase jouée par Carlo Brandt ne ressemble pas à une menace. Un œil, rampant, mangeant de la neige et de l’eau croupie. Tout cela ne ressemble pas à une menace et pourtant c’est bien le fait de voir Méléagant boire qui nous fait peur.



Comment choisir une réplique d’Arthur ? Pendant toute la série, il montre sa patience et sa dignité. Tout le long il essaye de glorifier la Bretagne et te conserver son honneur. C’est une tâche compliquée qu’il a. Il porte beaucoup de choses sur ses épaules et le fait remarquer à plusieurs reprises. À tout moment, ses mots étaient un avertissement sur ce qui aller arriver à la fin du Livre V. J’aurais pu choisir une réplique qui montre tout le poids qui porte. J’aurais pu choisir sa réplique très belle dans l’épisode "Dies Irae" du Livre VI quand il parle du Graal. Mais plutôt que de mettre en avant tout le côté sombre, j’ai préféré choisir une réplique anodine :

« Regardez-nous : y'en a pas deux qui ont le même âge, pas deux qui viennent du même endroit ! Des seigneurs, des chevaliers errants, des riches, des pauvres ! Mais, à la table ronde, pour la première fois dans toute l'histoire du peuple breton, nous cherchons tous la même chose : le Graal ! C'est le Graal qui fait de vous des chevaliers, des hommes civilisés, qui nous différencie des tribus barbares. Le Graal, c'est notre union. Le Graal, c'est notre grandeur. »

Dans le Livre I « La vraie nature du Graal », Alexandre Astier voulait donner un sens au Graal et à la quête. Ce sont ces mots qu’Arthur a oubliés. C’est la signification du Graal qu’il a oublié et qu’il l’a plongé dans la dépression. Avec ce paragraphe, le Graal devient non seulement un objet métaphorique biblique mais aussi la représentation de la gloire, l’allégorie de la souveraineté d’Arthur sur toute l’île de la Bretagne. La quête du Graal n’est pas une chasse au trésor. La vraie quête est celle de la recherche de l’honneur, l’unification de peuple, le combat pour la dignité des plus faibles.



C’est d’ailleurs ce fameux combat qui a fait d’Arthur un roi. Dans le Livre VI « Nuptiae », César, interprété par Pierre Mondy, dit à Arthur :

« Des chefs de guerre, il y en a de toutes sortes. Des bons, des mauvais, des pleines cagettes, il y en a. Mais une fois de temps en temps, il en sort un. Exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, il y en a presque jamais. Mais tu sais ce qu'ils ont tous en commun ? Tu sais ce que c'est, leur pouvoir secret ? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles. »

C’est l’imperator qui pousse Arthur vers son destin. Ces mots marqueront l’esprit d’Arthur qui les répète à Lancelot dans l’épisode « Dies Irae ». Toutes les phrases de César sont aussi bien que celle-là. C’est un personnage vieux et fatigué. Il n’a plus aucune raison de se battre alors il passe le flambeau à celui qui le mérite. Il est défini par sa sagesse.



Alors, quel est mon personnage préféré ? Juger des personnages uniquement par une citation est compliqué. Il n’y a pas que leurs répliques, il y a aussi leurs actions.


Malgré les phrases pleines de sens de l’Imperator, malgré le personnage si bien décrit d’Arthur. J’aurais pu dire que mon personnage préféré est Perceval pour l’humour qu’il transmet et sa loyauté. J’aurais pu dire que c’est Méléagant pour la peur qu’il transmet. Ça aurait pu être n’importe qui. Pourtant, mon personnage préféré, aussi étonnant que cela puisse paraître, est bien Guenièvre.

Dame Séli dira d’elle que c’est une gourdasse. Elle est naïve, « conne comme une chaise ». Elle se prend toute la colère d’Arthur sur elle. Elle s’ennuie, n’a pas d’amis. Elle se réfugie dans la pâte d’amande en se justifiant dans le Livre I où c’est la seule chose qui lui apporte un peu de réconfort. On la blâmera pour sa fugue dans le Livre IV. Oui mais seulement, il a fallu attendre le Livre VI pour qu’on réalise enfin tout le poids que Guenièvre porte :

« Parce qu'à chaque fois que je ferme les yeux, je vois tout le sang qui vous manque par terre, avec vos coupures au poignet, et puis vos yeux vides... Alors, vous m'avez jamais avoué que vous vous étiez marié une première fois, hein, mais ça, vous me l'avez laissé voir… Y'en a, d'autres, hein, des moyens de se buter. Se jeter du haut d'une falaise, par exemple, ça, ça emmerde personne. Mais vous, c'est pas ça que vous avez fait. Vous vous êtes ouvert les veines dans un bain que j'avais moi-même fait couler. »

Guenièvre, jouée par Anne Girouard, paraît naïve, un peu cucul. Mais elle est loin d’être bête. Elle est même très intelligente. Elle connaît bien les textes de loi mais elle est toujours rabaissée. Jamais vue à sa juste valeur. Elle reste pourtant là et ne dis rien. Elle voit Arthur sombrait mais elle reste toujours à ses côtés. C’est elle qui accompagne Arthur quand il recherche ses enfants et c’est elle qui lui prépare un bain. Elle a toujours été à ses côtés mais lui n’a pas fait l’effort même de s’en rendre compte.


Si Arthur est fatigué parce qu’il est entouré d’abrutis. On le comprend. Il est patient tout du long, il porte toutes les responsabilités de tout le monde. Mais Guenièvre, elle, elle est l’épaule d’Arthur. C’est elle qui a eu le plus de patience. On s’attache forcément aux personnages dont on se sent proche. Guenièvre n’a rien d’extraordinaire. Elle est juste devenue reine sans effort. On ne lui a rien demandé et elle ne fait que subir. C’est la seule qui tient la tête haute jusqu’au bout. Sa naïveté est d’ailleurs une protection pour ça.


Donc oui, mon personnage préféré est Guenièvre... Et vous ? Quel personnage préféré vous dans Kaamelott ?


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